« Le Diamant d’Edouard Glissant »
de Valérie Marin La Meslée et Anabell Guerrero
Un voyage beau et nostalgique sur les pas du poète Edouard Glissant dans sa petite maison créole où il partira en 2011 reposant au cimetière du Diamant. On remonte le fil de la vie où l’écrivain a laissé une trace que les deux auteures tentent de restituer avec beaucoup de respect. Une poésie restituée, des odeurs lisibles, des présences encore visibles et la douce humanité qui donnent à l’ouvrage une vraie reconnaissance enchanteresse.
216 pages, 20 euros, paru le 25 janvier, Editions Philippe Rey.
« Une certaine désinvolture » de Bertrand de Saint Vincent
Dans le monde nouveau de plus en plus insipide, il est bon de se replonger dans ces récits et nouvelles aériennes qui emmènent le lecteur dans le monde où la ronde douces nuits ressemble à des parties de plaisir. La légèreté, les fugues continuelles, les trains de nuit, les voyages non programmés nous emmènent avec le vent dans les oreilles et les yeux qui piquent de curiosité. Le petit livre, bien fait, possède un parfum d’une douce mélancolie où le sourire évacue les brumes du quotidien.
182 pages, 17,90 euros, paru le 4 octobre, Editions du Rocher.
« Mary Simple, tempête dans un encrier » de Coline Gatel
Mary Simple, Ecossaise est une femme dans le vent malgré la soixantaine qui ne veut pas frapper dans son esprit léger qui la fait souffler dans sa cornemuse. Installée dans le Morvan, notre Mary va se transformer en enquêtrice à la suite de la découverte d’un cadavre dans un salon du livre. Ni une ni deux Mary se lance dans une enquête avec l’aide d’un étranger policier amateur de sexagénaires en goguette. Un polar léger, souriant et bien ficelé.
368 pages, 15,90 euros, paru le 15 novembre, Editions City.