« Simenon l’ostrogothe »
Ils se sont mis en quatre et à quatre pour se replonger dans la fabuleuse carrière de l’écrivain. Son fils a réuni autour de lui une bande de fins connaisseurs de l’œuvre de son père qui sort vraiment de la biographie classique. Un monument à raconter certes mais aussi un choix judicieux après des années de galère avec la découverte en 1930 de l’idée de génie avec un personnage de commissaire qui va changer enfin la vie de l’écrivain qui va pisser de la copie avec le génie que l’on lui connaît. La BD tombe juste dans le choix à la fois du dessin mais aussi du texte. Presque du Simenon dans l’écriture.
De Jean-Luc Fromental, José-Louis Bocquet,John Simenon (scénario), John Simenon (dessin), 128 pages, 24 euros, paru le 6 octobre, Dargaud.
« Alix Sénator »
Alix a pris de l’âge, il a 50 ans dans la Rome en l’an 9 avant J.C. L’empereur Auguste est tout puissant. Alix retrouve son fils pour partir ensemble à la recherche de sa mère mais le sénateur qu’il est devenu se fait enlever par des solides et terribles guerriers germains. Il va falloir ruser et slalomer comme il se doit entre amis et ennemis pour reconnaître les siens.
Tome 14, le Serment d’Arminius, Valérie Mangin (scénario),Thierry Démarez et Jacques Martin (dessin), 48 pages, 14,50 euros, paru le 4 octobre, Casterman.
« Petit journal d’un gros fragile »
L’auteur remonte le temps béni de la jeunesse de 1984 à 1995 avec une dose d’humour mais aussi de bienveillance pour le gosse qu’il a été. De 3 à 11 ans, les années défilent vite entre bêtises et connaissance du monde qui entoure de sensibilité chaque enfant que nous avons été. Chacun va retrouver les jouets de son enfance ou ceux de ses enfants entre la Game Boy, les CD de Dance Machine 4, la lecture de l’âge au fond des verres Duralex… C’est tendre et amusant et ça sent surtout le vécu en faisant remonter quelques jolies bouffées de nostalgie.
De Jonathan Munoz, 56 pages, 13,90 euros, paru le 6 septembre, Fluide Glacial.