« Forces spéciales et Unités d’élite »
Il y a des livres qui permettent d’entrer en plein cœur de l’action et également du cerveau. Là, place aux opérateurs d’élite et le quotidien des missions périlleuses où il vaut mieux maîtriser ses nerfs et contrôler son stress. Quinze opérateurs d’unités d’élite témoignent, se confessent en toute transparence de leurs expériences qui font froid dans le dos et qui dépassent des épreuves difficiles. Un livre très fort qui ouvre des horizons même aux plus peureux pour se dominer.
Au cœur de leurs émotions, Forces Spéciales Coaching, 240 pages, 19,90 euros, paru le 12 octobre, Solar Editions.
« Ce qui nous rend vivants » d’Emma Green
C’est un phénomène de librairie que les deux auteures françaises qui, par un style vivant, un langage de tous les jours touchent le cœur des lecteurs. Là, il n’en sera pas différent avec Cléo qui commence son internat aux urgences de Chicago et y retrouve une connaissance avec son meilleur ami de la fac Carter. Pas le temps de musarder sur d’autres chemins car happés tous les deux par un incessant défilé de brancards et une vie plus que rythmée. Il y a de l’humanité dans le livre bien fait et une douceur dans le métier harassant. Et si Cléo entrouvrait la porte des urgences de l’amour envers celui qui lui procure quelques battements au niveau du palpitant. Un livre qui se lit tout seul.
450 pages, 17,90 euros, paru le 12 octobre, Editions Addictives.
« Lamento » de Madame Nielsen
Artiste complète, romancière, chanteuse, Madame Nielsen trois fois nominée pour le Prix de littérature du Conseil nordique possède un don évident de décrire la transformation de l’amour décrite de manière certes impitoyable mais d’une grande poésie dans l’ouvrage haletant , un va-et-vient entre soi et l’autre dans un langage connecté avec la douce réalité de l’amour quand les corps fusionnent en même temps que l’esprit.
192 pages, 21 euros, paru le 7 septembre, Les Editions Noir sur Blanc.
» A quoi pensent les saumons ? » d’Yves Viollier
Il y a des voyages qui marquent une vie. Celui de Simon, de retour à Mauthausen soixante-cinq ans après son terrible périple. Les trois jours en compagnie de sa femme vont permettre de mettre des mots sur l’effroi, par des tendres attentions, des discussions et les lueurs d’humanité qui réchauffent le cœur sous le manteau où reposent néanmoins des souffrances qui ne peuvent s’effacer même au cours des années. Le livre est un témoignage de la déportation à l’âge de 17 ans en 1942. Beau et poignant à la fois.
272 pages, 20 euros, paru le 28 septembre, Les presses de la Cité.