« Tête de Pioche »
Voilà un retour qui va faire un grand plaisir aux jeunes lecteurs. Tête de pioche qui vit avec sa gentille mamie dans un chalet découvre les joies de l’existence dans des aventures plus qu’animées avec un gibbon menacé par un aigle, un grizzli et un terrible incendie. C’est amusant, bien dessiné, avec une histoire qui va passionner les jeunots.
Tome 2, le Bipède des collines, de Frédéric Brémaud et Giovanni Rigano, 48 pages, 10,50 euros, paru le 2 juin, Dargaud.
« Alix Origines : La reine en péril »
Alix part à la recherche de son père à Alexandrie. Ce dernier est devenu un esclave en Egypte et va sauver le reine Bérénice. De son côté, Alix rencontre la fille du Grand Prêtre et découvre une conspiration. Une double équation à résoudre dans un univers impitoyable. Une fiction qui se marie totalement avec la réalité historique par la richesse des recherches de marc Bourgogne et le dessin magique d’Olivier Weinberg.
D’Olivier Weinberg, Jacques Martin, Marc Bourgne, 48 pages, 12,50 euros, paru le 7 juin, Casterman.
« Les profs »
Juste avant les vacances les profs reviennent et se lancent dans un best of avec une sorte de télé shopping ou plutôt Shopping Prof, une manière de faire ses courses en trouvant des combines pour aider les enseignants à se simplifier la vie. Mais tout ne marche pas toujours comme sur des roulettes. Désopilant.
Shopping prof, de Pica et Léturgie (dessin) et Erroc et Stid (scénario), 48 pages, 11,90 euros, paru le 31 mai, Bamboo Edition.
« De l’amour et du hasard »
Quand l’ego pianote sur le portable à la recherche de l’âme sœur qui tarde à venir et pour cause… Le livre est dans son jus atypique une séance de psy, un désir très fort de conclure, des questionnements incessants sur l’amour, des dividendes d’amours contrariés et au résultat un livre qui se déguste par des envolées savoureuses. Un pur bonheur de lecture.
Manu Boisteau (scénario et dessin), 200 pages, 26 euros, paru le 7 juin, Casterman.
« Vers l’infini et les monts auvergnats »
Une BD étonnante de fraîcheur, de vitalité, de simplicité par des dessins posés comme des petits nuages sur la feuille. C’est aérien, sincère et cela sent le vécu pour ses deux femmes qui ont changé de vie comme leurs personnages dans l’album aussi délicat que rafraîchissant. C’est une expérience qui permet de se concentrer sur l’essentiel. Pas aussi facile qu’il n’y paraît.
De Lucile Gorce et Emma Tissier, 152 pages, 19,99 euros, paru le 9 juin, Dargaud.