« L’Amoureuse » d’Annabelle Mouloudji
Les méandres de la passion détournent la complexité de l’âme humaine et empêchent parfois une vérité qui pourrait déranger le confort quotidien et remettre en question la routine du couple. Annabelle Mouloudji se met véritablement à nue dans le joli roman où la mère de famille accomplie mais confrontée à la crise de la quarantaine trouve en Marc, son nouvel amant, une vie qui pétille dans tous les sens du terme. Un livre vivant, pétillant, sexy aussi dans l’attraction amoureuse où la femme semble avoir des œillères dans son besoin d’être aimée à tout prix.
200 pages, 19 euros, paru le 7 juin, Editions Léo Scheer.
« Fatal Tempo » de Randi Fuglehaug
Quel bonheur de retrouver Agnès Tveit, qui est désormais célibataire dans une petite bourgade de Norvège. Légèrement déprimée, elle va se reprendre en travaillant à une biographie d’une célèbre musicienne mais la diva s’écroule en plein concert. Morte, comme le médecin venu la ranimer. Témoin de l’enquête, Agnès, pour les besoins de son livre à finir remonte la piste mais le chemin est tortueux. Une enquête très rythmée et fort bien ficelée où le lecteur ne s’ennuie pas une seule seconde dans le polar de la reine du polar nordique.
442 pages, 22,90 euros, paru le 1er juin, Albin Michel.
« Le coin de table » de Mélusine Huguet
Les secrets familiaux sont parfois lourds à porter mais aussi à découvrir. Sophie est heureuse dans le restaurant familial qu’elle tient. L’annonce de la maladie de sa mère vient perturber la sérénité en remontant dans son histoire en découvrant de grandes zones d’ombre. Sophie va-t-elle pouvoir lever le terrible secret qui semble peser sur la famille ?
432 pages, 19 euros, paru le 17 mai, Editions Charleston.
« Jeux de mensonges » de Julie Clark
Deux femmes hantées par leur passé vont s’affronter dans un duel où la finesse d’esprit et surtout le mensonge sont des données à prendre en compte dans un duel sans merci. L’une est une arnaqueuse de haut vol, l’autre est déterminée à se venger en gagnant la confiance. Une sorte de chat et de souris dans le suspense très lourd qui rebondit sans cesse dans des directions à la fois opposées mais qui se rejoignent. Du grand art.
360 pages, 23 euros, paru le 17 mai, Editions l’Archipel.