« Les Arrosoirs de Casamance » de Didier Cornaille
Le roman fait caisse de résonnance dans les petites villes et villages souvent confrontés à des projets immobiliers qui dénaturent la vie paisible d’avant. C’est le cas à La Louverie où la Une du quotidien local dénonce un monstrueux projet. En cause, deux personnages qui n’annoncent rien de bon pour la tranquillité future avec un homme d’affaires à la réputation sulfureuse et un entrepreneur de travaux forestiers responsable de la défiguration des forêts. Mais que cache l’association qui est tout sauf de bienfaiteurs ? La chronique villageoise est fort bien dépeinte.
228 pages, 21 euros, paru le 9 février, Presses de la Cité.
« Lavinia suivi de Cora » de George Sand
C’est toujours un savoureux plaisir que de lire ou relire George Sand dont les amours firent scandale et dont la liaison avec Alfred de Musset est entrée dans l’histoire et ses écrits qui ont ouvert la voie à de nombreuses écrivaines ou femmes. Dans l’ouvrage très concentré avec subtilité mais aussi une malice de mise, George Sans se penche sur le portrait d’une femme forte et bien décidée à choisir les destinées de son destin qu’elle veut posséder entièrement.
120 pages, 13,50 euros, paru le 3 février, Editions de l’Aube.
« Manhattan Sunset » de Roy Braverman
New York ville idéale pour planter l’ambiance d’un thriller qui prend aux tripes et où la mort s’engouffre dans les dédales des avenues. Une petite fille est découverte, assassinée le corps mutilé au milieu d’épaves de voitures. L’inspecteur Donnelli a de quoi faire dans l’énigme où le suspense mène le jeu dans une ville qui se prête à merveille à la noirceur qui alterne avec des fulgurances lumineuses. Le polar est écrit avec un talent qui prend le lecteur aux tripes.
392 pages, 7,90 euros, paru le 8 février, Hugo Poche suspense.