« En secondes noces » de Shari Lapena
Un thriller familial dans une petite vie tranquille qui comble Stéphanie avec un mari attentionné, deux petites jumelles qui vont donner au foyer une stabilité recherchée. Mais voilà que la blonde Erica débarque. Un peu surprenant car Patrick a toujours prétendu que sa première épouse était morte dans un accident de voiture. Les cartes sont redistribuées dans la version beaucoup plus sordide présentée par Erika. Stéphanie est perdue dans ces déclarations troublantes.
352 pages, 23 euros, paru le 12 janvier, Les Presses de la Cité.
« Motus et cœurs cousus » de Léa Volène
Marjorie, débarque dans la maison familiale après le décès de ses parents. Quoi de plus normal, mais voilà les langues commencent à se délier car dix-sept ans plus tôt son départ un brin précipité avait été suivi de la disparition de sa sœur. Difficile de revenir comme si rien n’était face au mystérieux arrangement du passé qui refait surface. Un lourd secret visiblement bien délicat à porter.
384 pages, 20 euros, paru le 19 janvier, l’Archipel.
« La Cité des marges » de William Boyle
Maître du roman noir, William Boyle signe un livre étonnant de lucidité dans le Brooklyn si bien décrit dans l’affaire de flic corrompu qui va se faire rattraper par un méfait qui ressurgit dans sa vie tranquille. De quoi se prendre la tête ce qui n’a guère été le quotidien du policier disons un peu hors normes. Du beau travail dans la conduite des hommes et leur manière d’affronter les difficultés.
416 pages, 11,40 euros, paru le 5 janvier, Gallmeister.
« La détresse des roses » de Jack Jakoli
La Belgique possède aussi des serial killers. Inspirée de l’histoire vécue du fameux « dépeceur de Mons ». L’auteur de l’ouvrage, flic a été enquêteur à l’anti-banditisme et se sert de son expérience pour donner d’une manière réaliste, brutale car vécue la face cachée de la barbarie. Un ouvrage poignant très bien construit dans la traque face au prédateur qui continue de faire son marché dans le monde de la nuit mais qui va trouver en Mélanie une enquêtrice particulièrement déterminée et même acharnée à le faire tomber.
390 pages, 19,95 euros, paru le 11 janvier, Hugo Thriller.
« Fatals Picards comics club » de Garréra et Juan
Quand la BD se plonge dans l’univers de la musique et là, pas n’importe quelle « zique » puisqu’il s’agit des Fatals Picards, fleuron du rock hexagonal. Avec des dessins fabuleux de Juan et l’écriture dans le vent de son compère Garréra, le duo donne sa pleine mesure, musique oblige en entrant dans l’univers du groupe mythique. On y parle concerts bien entendu mais aussi de la vie de tous les jours loin du bruit des amplis mais remplis d’aventures qui donnent une partition amusante mais certainement conforme à la réalité. Du très bel ouvrage.
BD – 64 pages, 15,90 euros, paru le 11 janvier, Bamboo éditions.