Idées de lecture ► Des thrillers enlevés et qui flanquent la frousse

 

« La Souricière » de Danielle Thiéry
Voilà le genre de thriller qui prend vite aux tripes et que l’on ne peut lâcher jusqu’à la dernière ligne. Un homme, véritable dieu des enfers puni ceux qu’il estime nuisibles à la société. Un piège impossible à déjouer pour la commissaire Edwige Marion qui doit faire preuve d’une détermination sans faille entre hallucinations et suicide d’un criminel sexuel redoutablement intelligent dans sa manière d’opérer. Du très grand art pour l’auteure, première femme commissaire divisionnaire de le police française et devenue une grande de la scène polar.  
416 pages, 21 euros, paru le 1er juin, Flammarion /Versilio.
 
« Le cas Victor Sommer » de Vincent Delareux
Dénouer les liens qui unissent une mère à son fils n’est point chose facile. Victor à 33 ans est sous l’emprise de sa mère infirme et autoritaire qui ne lui permet pas de vivre une existence où il serait enfin libéré d’un poids. Le jour où sa maman disparaît de manière un brin mystérieuse, Victor se retrouve confronté à un monde nouveau où les tourments de l’âme côtoient les secrets de famille.
208 pages, 18 euros, paru le 25 mai, Editions l’Archipel.
 
« Le Loup blanc et le diable » de Christian Lanza
Jérôme enfant un brion turbulent est envoyé dès son jeune âge dans un séminaire catholique pour le remettre sur le droit chemin. Celui-ci va être chaotique et non catholique quand un enseignant est sauvagement assassiné. Et la série continue. Près de cinquante ans plus tard, le jeune devenu directeur de collège retrouve ses camarades de classe pour se replonger dans la terrible période qui va déboucher sur des révélations étonnantes pour régler enfin des comptes avec le passé lourd à porter.
416 pages, 23 euros, paru en mai, Editions Favre.
 
« Trente jours d’obscurité » de Jenny Lund Madsen
Plonger dans un polar avec une mise en abyme en écrivant un polar, voilà une approche novatrice. Hannah est mise au défi d’écrire un polar en 30 jours. En Islande elle trouve l’endroit idéal et l’inspiration va venir plus vite que prévue lors de la découverte du corps d’un ado. Elle s’improvise enquêtrice en jouant sur le tableau de l’écrivaine. Un mélange des genres qui a un charme fou.
460 pages, 25,40 euros, paru en mai, Gallmeister.
 
« Le destin de l’ours » de Dario Correnti
Quand un journaliste et un auteur littéraire très connu s’associent en gardant toutefois l’anonymat derrière un pseudonyme, cela donne un mystère supplémentaire. Est-ce vraiment un ours qui a déchiqueté façon puzzle le corps d’un industriel milanais ? L’affaire semble classée mais la jeune reporter Ilaria est persuadée avoir affaire à un tueur en série. La traque va être sans pitié dans le thriller qui se promène à notre plus grand plaisir sur des fausses pistes et sur les traces de l’ours un peu particulier. Haletant.
456 pages, 22,90 euros, paru fin mai, Albin Michel.