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En toile de fond l’amour qui semble durer toujours…
« Le Canonnier de la Tour Eiffel »
Il existait des petits métiers à ce jour oubliés. Le canonnier de la Tour Eiffel tirait le canon chaque midi pour donner l’heure aux Parisiens. Autour de ce fait, qui oblige le canonnier à remplir son job même en cas de rendez-vous amoureux, c’est l’histoire de Paris qui défile dans la première histoire d’une longue série (on l’espère) sur les romances à Paris autour du monument. Le dessin est frais comme la romance et la bagatelle, et on visite le cœur à la main la Tour qui comporte tant de secrets. Une riche idée.
De Manini, Richez, Ratte, 72 pages, 15,90 euros, sorti le 5 mai, Grand Angle.
« Hella » et les Hellboyz
Une maison hantée attire toujours (ou presque) des jeunes rebelles en décrochage scolaire. L’école buissonnière a pour but premier pour Hella de retrouver son copain disparu, mais la mission s’avère délicate sitôt le seuil franchi. Plus dangereux que la jeune fille pouvait l’imaginer. Le graphisme correspond parfaitement à la peur qui hante les esprits.
Tout droit en enfer, de Kid Toussaint et Luisa Russo, paru en avril, 48 pages, 10,95 euros, sorti en mai, Drakoo.
« Boule à Zéro »
Une BD saine et émouvante d’un petit rejeton qui se bat à l’hôpital face à une terrible maladie. Décapant mais aussi délicat avec en toile de fond l’amitié, l’amour et le respect des autres pour une leçon de vie remarquable. Un nouveau combat mais en vrai sur le ring commence pour Zita contre Joe Kansser.
Le combat du siècle, de Zidrou, Ernst, Diaz, paru en avril, 48 pages, 10,95 euros, Bamboo Edition.
