Un peu d’aventure, un zest d’amour et beaucoup de surprises…
« Ne la quitte pas du regard » de Claire Allan
Eli, infirmière de son état, enceinte de sept mois reçoit un mot énigmatique : « Ne crois pas tout ce qu’il raconte ». L’époux est de suite mis au pilori et aux questions dans le roman ou les enchaînements ne manquent pas avec le suspense qui vous prend aux tripes. Un vaccin à enfoncer pour sortir de la mauvaise passe.
384 pages, 22 euros, paru le 1er avril, Editions de l’Archipel.
« Petite » d’Edward Carey
« Petite » porte mal son nom dans la mesure ou c’est un « grand » livre par la taille (près de 600 pages) et par le talent de l’auteur qui donne à l’histoire des accents… historiques. L’aventure permet à Marie de sauver la vie de Marie-Antoinette à Versailles avant d’échapper de peu à la guillotine. Un véritable manuel d’Histoire avec des illustrations qui donnent un roman savoureux à souhait.
576 pages, 23 euros, paru le 1er avril, Cherche midi.
« Une nouvelle éducation sentimentale » de Guillaume Devaux
Pas facile de séduire en ces temps de pandémie. Arthur, soigne ses troubles anxieux sur un site de rencontres. Les histoires sans lendemain s’enchaînent. Le séducteur en ligne qui s’ignore se prend au jeu, il s’enfonce aussi dans le questionnement en attendant de tomber sur celle qui sera « la plus stylée de la Terre ». Mais voilà, la terre tourne et les pensées de l’ex-étudiant charmant de 28 ans ne sont pas toutes rondes. C’est un beau roman actuel d’une génération à la recherche d’un certain romantisme passé.
236 pages, 17,90 euros, sorti le 1er avril, Albin Michel.
« Le Jardin secret de Violette » de Lyliane Mosca
Morvan 1885, Bertin et Violette attendent un bébé. Le mari désire que sa femme, pour revenir au pays avec de l’argent, parte « en nourriture » chez de riches bourgeois parisiens. Une vie nouvelle de nourrice dans la capitale avec une rencontre qui la bouleversera à jamais. Le retour dans la famille, avec certes une bourse non négligeable, ne s’annonce pas facile. Le roman d’un autre temps peint avec finesse.
313 pages, 20 euros, sorti le 25 mars, Presses de la Cité.
« Les Sept tours du Diable » de Jean-Luc Aubarbier
Entre légendes ésotériques et science de la génétique, les archéologues Cavaignac et Karadec se retrouvent au centre d’une enquête mystérieuse suite à un assassinat perpétué dans une chambre d’hôtel en Indes. Les deux amis vont-ils pouvoir percer l’antique secret des Sept tours du Diable dans un cheminement complexe où l’ordre occulte a le pouvoir ?
32 pages, 18,50 euros, paru le 17 pars, City Editions.