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Trois BD qui traitent de la jeunesse, période parfois rebelle.
« Un papa, une maman »
auxà ces remarques acerbes du paternel. La BD est presque émouvante dans lavérité qui touche le cœur des enfants. Heureusement que cette géniale dessinatrice ait été attirée très jeune par la rébellion. La BD a gagné ainsi une grande dame. L’album termine son aventure autobiographique.
Une famille formidable (la mienne) de Florence Cestac, 60 pages, 14,50 euros, sorti le 29 janvier, Dargaud.
« Annick Tamaire »
Dix ans, mignonne mais déjà une peste, une teigne qui fait déjà du trafic de mobs, qui fume. Certes Annick est drôle, intelligente mais pas facile à vivre. Il faut dire que le milieu familial a quelques lacunes dans l’éducation. La BD, jamais vulgaire, se promène sur le fil de la sensibilité des sentiments. C’est tendre, dur aussi mais profondément humain. Entre ange et démon.
De Jonathan Munoz, 48 pages, 10,95 euros, paru le 13 janvier, Fluide Glacial.
« La guerre des Lulus »
Séparés à l’issue de la guerre, les Lulus vont-ils parvenir à se retrouver dans cette douce et cruelle camaraderie. Janvier 1919, les traces de la guerre sont encore bien présentes. La séparation des potes n’est pas admise et Lucien et Luigi vont tenter dans des aventures périlleuses mais belles comme le jour nouveau de retrouver les copains. Sont-ils morts ou encore vivants dans cette période délicate. Le dessin est superbe et l’histoire possède une belle vérité.
Tome 7, 64 pages, 13,95 euros, sorti le 13 janvier, Casterman.
