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Depardieu, Marilyn Monroe, Marie-Antoinette, Minou Drouet, Henri Gougaud… se livrent.
« Gérard Depardieu : Ailleurs »
Le livre concis, vivant, vrai aussi est comme un testament spirituel. Il ne faut pas pousser beaucoup cet auteur pour se confier.
Son écriture est sobre et directe. Quelques mots et l’incessant retour à la ligne pour une aération de la lecture. Amours, voyages, plaisirs, détresse, le « Gégé » libère tout. Comme à chacun de ses livres, c’est un pur moment de jouissance.
224 pages, 19 euros, paru le 8 octobre Cherche midi.
« L’amour égorgé » de Patrice Trigano
A l’occasion du centenaire du surréalisme, Patrice Trigano consacre une bien jolie biographie à René Crevel, membre du mouvement Dada avec au passage des portraits de l’époque foisonnante des années vingt et trente.
230 pages, 18 euros, Editions Maurice Nadeau.
« Un mot, un destin » de Clémentine Portier-Kaltenbach
Parfois les faits les plus singuliers marquent une personnalité. C’est le cas dans les nombreux portraits qui ont fait d’un simple mot un destin.
On entre d’une bien jolie manière dans l’intimité de belles personnes comme Marie Curie, Sarah Bernhardt, Marilyn Monroe, Louise Michel, Marie-Antoinette, quelques reines, artistes, championnes, savantes… Découvrez les coulisses de l’histoire par le petit bout de la lorgnette dans les portraits courts et concis.
Dans l’intimité des femmes célèbres, 265 pages, 19,90 euros, paru le 28 octobre, Albin Michel.
« J’ai pas fini mon rêve » de Henri Gougaud
Henri Gougaud a été un conteur écouté à la radio. Homme de talent, le parolier de Ferrat, Gréco, Reggiani… est aussi un homme de plume qui se penche avec beaucoup de pudeur sur une vie riche.
L’auteur sait parler avec recul de la vie qui lui a apporté la richesse de la rencontre avec les autres et aussi lui-même.
253 pages, 19,90 euros, sorti le 2 novembre, Albin Michel.
« Deux enfances : Minou Drouet et moi » de Stéphan Sanchez
La sortie du livre de la très jeune Minou Drouet (8 ans) a déchaîné les passions et surtout la folie médiatique. Plus de 60 ans après, Stéphan Sanchez se livre à une correspondance touchante.
Un curieux jeu de miroirs entre deux enfants nés avec plus de quarante années d’écart. Un livre étonnant de franchise.
128 pages, 12 euros, paru le 5 novembre, Favre.
