Idées de lecture ► Quand les sens font partie intégrante de l’essence de la vie

 

Deux livres parlent de la beauté du monde et les deux autres de l’ambiguïté des réactions humaines.

 
« Sous le parapluie d’Adélaïde » de Romain Puértolas
Un polar ou un thriller suivant le ton particulier d’un auteur qui maîtrise l’art du suspense. Une jeune et jolie femme se fait étrangler en plein milieu d’une foule de cinq cents personnes. Une photo prise par le journaliste local accuse le seul homme de couleur de la ville mais l’avocate recherche l’unique témoin du crime qui était caché sous le parapluie d’Adélaïde. Une belle histoire d’amour entre l’avocate et le présumécoupable.
333 pages, 19,90 euros, paru le 1er octobre, Albin Michel.
 
 
« Meurtre à Cape Cod » de Mary Higgings Clark
Après son décès le 31 janvier 2020, voici un recueil de dix nouvelles qui va permettre aux nombreux fans de constater que la reine incontestée du suspense possédait une facilité déconcertante dans laforme d’écriture qu’elle possédait aussi sur le bout de son clavier. C’est un livre testament pour celle qui a vendu la bagatelle de 150 millions d’exemplaires pendant les trente ans d’une carrière exemplaire.
326 pages, 21,90 euros, paru le 1er octobre, Albin Michel.
 
« Sur la terre comme au ciel » de Christian Signol
Christian Signol, passé maître dans la description de la nature, de la terre qu’il aime tant vient de faire lever comme un soleil un paysage enchanteur, magnifié par la liberté de ton d’une beauté sans égale. Le ciel et la terre se tendent la main dans le roman où l’amour retrouvé est porteur de douces promesses.
246 pages, 19,90 euros, sorti le 1er octobre, Albin Michel.
 
« La Maison de Charlotte » de Françoise Bourdon
Un combat pour garder une maison de famille vouée à la destruction et voilà que pourraient s’envoler les souvenirs, de plusieurs vies, d’histoires de famille. A 93 ans, Charlotte ne veut pas de cela et fait appel à un cabinet d’architectes pour tenter de sauver le bien précieux donnant sur le bassin d’Arcachon. Une douce et belle histoire pour conserver une vue sur le passé comme sait si bien le faire une auteure très humaine.

334 pages, 20 euros, paru le 8 octobre, Presses de la Cité.