« Une affaire classée » de Ann Cleeves
L’inspectrice est devenue une habituée du petit écran avec la fameuse série diffusée sur France 3 depuis 2015. Mais là, Vera va enquêter sur une affaire de meurtre avec quelques soupçons planant sur son propre père. Une enquête délicate pour la dame au chapeau qui n’en joue nullement en gardant toute la véracité d’un prénom fort bien adapté.
384 pages, 21 euros, Editions l’Archipel.
« Tout ira bien » de Damian Barr
Une délicate voie parallèle entre le premier camp de concentration de l’histoire en 1901 en Afrique du Sud et un siècle plus tard avec le choix des parents d’envoyer le jeune Willem dans un camp où l’on accueille des garçons pour en faire des hommes. L’espoir, la colère mais une infinie tendresse accompagnant les deux trajectoires bouleversantes où l’histoire semble se répéter.
380 pages, 22 euros, paru au Cherche midi.
« La Belle-mère » de Sally Hepworth
Voici un thriller qui, sans y toucher ou alors juste à la corde sensible glace les sangs. L’histoire monte gentiment en pression dans une famille hantée par le secret et l’image renvoyée d’une harmonie de façade n’est qu’une apparence de l’esprit. C’est bien pesé et aussi emballé dans du papier où les histoires familiales ont du mal à remonter à la surface.
360 pages, 21 euros, Editions de l’Archipel.
« Saint-Emilion mon amour » de Guillemette de la Borie
Un nom qui fait rêver tous les amateurs de vin. Une sorte d’immersion dans le monde de la vigne d’aujourd’hui avec ses rites et sa dureté. La passion donne au roman une vraie saveur mais c’est avant tout une histoire avec ses coups durs, ses séparations, la reconstruction qui n’est pas que du domaine viticole mais de la vraie vie pas aussi légère qu’un bon vin de St-Emilion.
277 pages, 20 euros, Presses de la Cité.
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