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Deux romanciers décalés, une société qui interroge et une belle histoire sous l’Occupation. Comment passer de l’ombre à la lumière…
« Georges et Louis »
Vous voulez vous vider la tête ou la remplir en riant, plongez sans bouée dans l’univers complètement décalé de Goosens, célébré par la critique et par ses pairs, chose peu courante.
Ces deux romanciers abordent tous les sujets sans rien maîtriser vraiment dans un humour absurde qui irradie dans ces récits courts mais déjantés de bien belle manière. A découvrir avant le second tome qui constituera une référence absolue.
Intégrale volume 1, de Goossens, 176 pages, 25,90 euros, paru le 2 septembre, Fluide Glacial.
« Jusqu’ici tout allait bien… »
Comment une société peut s’accommoder du renoncement ? Le thème, développé par l’auteur tirc se promène avec une magie positive sur les angoisses d’un système répressif. Le trait est moderne, un brin irréel mais diablement efficace pour prendre conscience de situations qui semblent nous dépasser. Du grand art dans un humour noir toujours maîtrisé !
9 contes ordinaires d’Ersin Karabulut, 60 pages, 16,90 euros, paru le 2 septembre, Fluide Glacial.
« Deux passantes dans la nuit »
Passez une nuit avec deux femmes que tout oppose dans le Paris déserté par l’Occupation. Cette bd a une saveur particulière, une odeur liée à la qualité de leurs auteurs dont la patte de Patrice Leconte fort de ses 31 longs métrages. on se laisse embarquer dans cette histoire un brin angoissante dans cette période troublée mais porteuse d’espoir dans cette Lumière sans lumières. Mais le jour se lève encore pour ces deux femmes liées par le poids de leur histoire pesante.
