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Quand le trait de crayon devient une manière pour réfléchir en profondeur : guerre, mort, maladie, les trois thèmes ne sont pas amusants mais traités de manière douce et même parfois humoristique.
« Ganglion et fils » chez Fluide Glacial
Pas facile de vivre de son commerce de pompes funèbres lorsque les morts se font rares dans cette petite commune de Bretagne. Adapté de l’excellent roman de Joël Egloff, la BD qui pourrait traiter un sujet triste se promène entre humour noir mais aussi poésie et vraie vie. Le dessin de Cédrick Le Bihan colle parfaitement au scénario de Pog pour une histoire vraiment agréable à découvrir.
Par Cédrick Le Bihan et Pog, 54 pages, 16,90 euros, sorti le 4 mars, Fluide Glacial.
« Maïdanlove » chez Grand Angle
Voici un récit tonique en pleine révolution en Ukraineen 2014. Le jeune Bogdan déserte les services anti-émeutes pour se lancer à la recherche de sa fiancée disparue. Un long périple et un véritable chemin de croix entre la police à ses trousses et un groupe de révolutionnaires déjantés. L’amour va t-il pouvoir revenir ? Une bd optimiste mais qui montre une facette de l’Ukraine qui n’incite pas à la démocratie participative.
Tome 2 Yvanna, de Christophe Alliel et Aurélien Ducoudray, 48 pages, 14,90 euros, sorti le 17 mars, Grand Angle.
« Boule à zéro » chez Bamboo Edition
Comment parler de la maladie d’une petite fille confinée à l’hôpital depuis de longues années ? Tout simplement avec humour mais aussi une tendresse par un scénario adapté à cette jeunesse loin d’être dorée par la vie. Il y a une véritable leçon d’humilité et surtout d’humanité dans cette bd qui fait du bien au coeur.
Tome 8 : Le fantôme de la chambre 612 de Zidrou et Ernst, 48 pages, 10,90 euros, sorti le 4 mars, Bamboo Edition.
