Les éditions des Presses de la Cité sont spécialisées dans la découverte de notre beau pays avec en ligne de mire de jolies histoires d’amour.
« Un violon en forêt » de Didier Cornaille
Il n’y a pas de fumée sans feu, mais qui a donc érigé la haute colonne de fumée en plein bois dans les plantations de sapins ? Baptiste découvre une jeune violoniste qui a établi son campement et qui est à la recherche d’une ancienne mine de fluorine où son grand-père serait mort. Le drame est curieusement effacé de la mémoire locale.
Didier Cornaille est un passionné des espaces du Morvan et défend la ruralité qu’il affectionne. Le roman sent bon les grands espaces sauvages longuement campés dans le début du roman dans lesquels on peut aussi très bien compter fleurette.
Presses de la Cité, 344 pages, 19 euros, paru le 14 février.
« Les Sarments de la colère » de Christian Laborie
Les temps sont rudes dans les Cévennes en cette année 1866. Tout oppose Adrien, paysan et Camille petite-fille de marquis et fille d’un important industriel. Ils s’aiment, sont séparés mais l’amour résiste au tourbillon des folles passions.
C’est une bien belle découverte des cépages d’antan, de la science de la vinification, les saisons et bien entendu l’amour qui résiste à tout. Le beau roman sent bon la vigne
Presses de la Cité, 618 pages, 21 euros, paru le 14 février.
« L’air de l’espoir » de Geneviève Senger
Viviane a le cœur qui flotte léger dans l’air du haut de ses 20 ans. Mais près de Colmar, l’arrivée des soldats allemands et l’Alsace annexée par le Troisième Reich vont emporter ses rêves d’amour. En 1944, un soldat venu d’ailleurs fera-t-il enfin renaître les élans de sa jeunesse malmenée ?
Les secrets de famille dévoilés ne sont pas de nature à rassurer Viviane qui doit se cacher pendant une longue période dans une cave pour échapper à la Gestapo. Le roman est fort, sensible, et les ailes des anges de l’amour viennent se poser sur une vie sérieusement cabossée.
Presses de la Cité, 416 pages, 20,50 euros, paru le 7 février.