L’épopée de Paul Bocuse, celle d’un jeu de massacres et enfin l’air pur des cimes ont un lien commun : la disparition.
« Paul Bocuse l’épopée d’un chef » de Robert Belleret
Il y a tout juste un an le 20 janvier 2018, Paul Bocuse quittait ses fourneaux pour toujours. Un patron, un patriarche, une référence mondiale bref le » chef « . Le livre retrace bien entendu sa vie, ses débuts avec ses classes, héritier d’Escoffier, de la Mère Brazier et de Fernad Point. L’itinéraire est hors norme avec bien entendu un savoir-faire unique mais aussi un sens inné du marketing et une exposition médiatique pour rester tout en haut le pyramide pour conserver plus de 50 ans la fameuse troisième étoile qu’il a fait briller dans le monde entier.
Habitué de la fameuse Auberge de Collonges-au-Mont d’Or, l’auteur du livre dresse le portrait d’un homme simple et timide, extravagant et facétieux, amoureux des femmes qu’il savait aussi faire mijoter. Poussez les portes de la grande gastronomie en découvrant Monsieur Paul, un homme à multiples facettes.
Editions l’Archipel, Robert Belleret 272 pages, 18 euros, sorti le 9 janvier.
« L’Enfant des Soldanelles » de Gérard Glatt
La montagne lie les hommes, elle rassemble, unit et parfois sépare. Le roman planté dans les Alpes dans la seconde moitié du XXe siècle est un hymne à l’amitié. Les cimes font office d’aimant puissant qui attire le jeune parisien. Il revient sur les lieux du préventorium où il s’est débarré étant enfant d’une grave maladie. Il y retrouve ses repères, une amitié auprès de son ami d’enfance, Augustin, et une rencontre avec Julien qui jouera dans la découverte des montagnes le rôle d’un mentor, d’un guide spirituel.
L’histoire bascule avec la mort en randonnée de Julien. Le coup est rude et la reconstruction va prendre un chemin inattendu avec un intérêt de lecture grandissant au fil des pages.
Presses de la Cité collection Terres de France, Gérard Glatt, 464 pages, 21 euros, sorti le 17 janvier.
« Jeu de massacres » de James Patterson
Un meurtrier, deux enquêteurs et 52 cartes, voilà un trio un peu étonnant dans un thriller de bonne facture. James Patterson, avec plus de 350 millions de livres vendus est le maître incontesté du suspense et distribue les cartes à sa guise dans une partie peu commune où chaque carte envoyée correspond à une victime. La carte n’est pas un jeu, pas plus qu’une signature mais simplement un indice d’un jeu de piste dont Manhattan est le décor parfait.
Les cartes sont abattues et les victimes tombent. Qui gagnera la partie macabre ? Il faut croire que l’auteur a de sacrés atouts dans son jeu pour remporter la partie liée à un suspense haletant.
Editions l’Archipel, James Patterson et Howard Roughan, 330 pages, 22 euros, sorti le 2 janvier.