« Le péché d’écarlate » de Jean Anglade
Un livre de Jean Anglade est toujours un événement. Avec plus d’une centaine d’ouvrages à son actif, cet humaniste est fidèle à ses deux grandes inspirations : l’Auvergne et la nature humaine.
Voici le parcours de Georges, un enfant bien né, qui va devenir cynique et méchant en s’enfonçant doucement dans ce mal-être. Doucement, il va remonter la pente en accueillant les manifestations de gentillesse pour tenter de changer sa manière de faire. Un livre plein de bon sens et de valeur humaine.
300 pages, 20 euros, sorti le 11 octobre, Presses de la Cité.
« Les roses du Montfort » de Gilles Laporte
L’écrivain vosgien aime la nature. Ce roman est une ode à la vigne, à la terre, sa terre et ce patrimoine rural qu’il affectionne tant. Sa plume sent bon ce terroir qui colle à ses semelles de vent lorsqu’il écrit. Le roman très enlevé, profond à souhait, se passe de 1899 à 1920 où Louise, fille de vigneron, est prise dans les méandres de l’Histoire. Elle va gagner sa liberté suite à une rencontre avec trois hommes qui vont renforcer sa force pour surmonter les épreuves.
400 pages, 19,50 euros, sorti début septembre, Presses de la Cité.
« L’Héritier du secret » de Christian Laborie
La saga aux 350 000 lecteurs arrive à son terme dans cette grande fresque familiale des Rochefort. A noter que les précédents volumes et ce dernier se lisent indépendamment les uns des autres. Ce cinquième roman va répondre à toutes les questions aux premiers grondements de la guerre dans cette période de 1930 à 1940. Une bien belle saga cévenole qui possède un véritable parfum provincial.
576 pages, 21,50 euros, sorti début septembre, Presses de la Cité.