Voilà de quoi vous divertir mais aussi réfléchir sur le culte de l’amitié et aussi sur la dictature des objets.
« Deux sur deux »
Le classique contemporain est enfin publié en France après avoir été vendu à plus d’un million d’exemplaires en Italie où Andréa De Carlo est l’un des écrivains les plus adulés. Son best-seller, traduit en 26 langues, donne à l’amitié une teneur particulière dans un pays non épargné par les événements de 1968.
On suit les deux copains Mario et Guido que tout oppose au collège mais dont la ligne directrice de vie n’est pas si éloignée que cela. C’est un roman fort, qui dérange parfois, qui touche au cœur par le mal-être mais qui renforce les convictions de ne pas bêler avec les moutons en vivant sa vie au sommet du désir. Du grand art.
Andréa de Carlo
414 pages, 22 euros, HC Editions.
« L’éloge de la légèreté »
Voilà un petit livre qui a du poids. Une présence, un désir de comprendre la dictature des objets possédés et la souffrance de trop posséder.
Vous avez du mal à jeter les choses ? Vous avez peur de vous débarrasser d’objets qui s’accumulent tout au long d’une vie ? Vous avez tendance à vivre avec vos souvenirs en regardant dans le rétro de la vie ?
Vous allez trouver les réponses et pourquoi pas une liberté retrouvée au fil des pages en prenant les décisions qui s’imposent, ne plus craindre les changements qui vont se faire en douceur.
C’est un livre utile, qui va dans le cœur du problème de l’âme. Certainement un livre à… conserver longtemps. Comme quoi il est difficile de se séparer des belles choses.
Dominique Loreau
Jeter l’inutile pour vivre plus libre.
224 pages, 9,90 euros, Flammarion.
« Ariane et Juliette »
Producteur et réalisateur de documentaires, l’auteur s’attache à l’amitié dans ce roman qui se passe à Saint-Etienne en 1917. Entre Ariane, fille de bonne famille, et Juliette, élevée par une mère trieuse à la mine, tout semble les opposer et les mettre à distance aussi. Pourtant, au fil des mois, dans une institution très bon chic bon genre, les deux copines se rapprochent, se comprennent avec comme figure tutélaire l’absence de figure paternelle dans leur vie. Une sorte de mystère qui va permettre un rapprochement pour mieux authentifier un manque si cruel dans la vie des jeunes filles.
Hubert de Maximy
368 pages, 20 euros, sorti le 14 juin, Presses de la Cité.