Malgré le temps chaud et orageux, Jigal Polar va vous faire frisonner de plaisir.
« L’Irlandais »
Grand prix littéraire de Provence 2018, Maurice Gouiran entre très finement sur le conflit nord-irlandais démarré en 69 et terminé 30 ans plus tard. L’auteur prend des pistes détournées pour décrire des sentiments de violence et de haine qui ont laissé des traces à jamais marquées. Une entrée sur la pointe des pieds dans l’univers du street art et une enquête finement menée suite au meurtre du peintre Zach Nicholl.
Maurice Gouiran, homme polyvalent mais aussi passionné d’Histoire, entre lui aussi en piste. Un polar diablement actuel et prenant.
Maurice Gouiran
238 pages, 18,50 euros, Jigal Polar.
« La dernière couverture »
Un livre qui décoiffe les idées reçues dans l’univers du journalisme de terrain. Le polar très rythmé semble revisiter l’histoire journalistique des 30 dernières années. La mort de Bernard, célèbre photographe devenu son mentor, va bouleverser la vie de Raphaël qui va se retrouver en première ligne, tout seul pour affronter la meute mais aussi les rumeurs, les embrouilles, la corruption…
La presse en prend plein les narines dans ce livre qui respire le vécu dans les histoires politiques et les différents scandales.
Mais pour une fois, vous allez être au coeur de l’action et on peut dire que cela remue dans tous les sens.
Matthieu Dixon, 208 pages, 18 euros, Jigal Polar.
« Je suis un guépard »
Un ton particulier, un univers bien à lui et une « patte » hors du commun pour l’auteur voyageur et autodidacte qui sait humer l’air du temps.
C’est la rencontre de deux âmes un peu perdues entre Lino, employé anonyme, et Jessica, qui fait la manche pour survivre. La rencontre fait tilt mais voilà que les embrouilles commencent dans des univers différents qui s’entremêlent pour le meilleur mais aussi pour le pire. Un roman réaliste au plus près de la vie qui ne tient qu’à un fil mais qui peut être toutefois infiniment jolie.
Philippe Hauret, 216 pages, 18 euros, Jigal Polar.