par La nouvelle venue sur Netflix n’a pas de quoi révolutionner le genre du « survival » mais la série danoise bien faite avec ses plans élégants et ses décors qui font plonger le spectateur, apporte sa crédibilité au suspens vanté à l’occasion du festival Série Mania qui se termine aujourd’hui, samedi 5 mai.
Les causes de l’apocalypse dans The Rain pourraient faire réfléchir sur la conduite à tenir afin d’éviter l’extinction prochaine des humains : pollution, consumérisme, égoïsme… le monde que nous connaissons n’existe plus. Les premiers épisodes donnent quand même envie d’en savoir plus et font naître l’espoir sur la toile Netflix.
Entre The Walking Dead et The Leftovers, qui s’interrogent autant sur la survie que sur les rapports humains, The Rain propulse dans un monde qui reprend les codes des séries nordiques avec leur ambiance froide et humide, où des ados se retrouvent confrontés à une pluie toxique et à la violence humaine. Après qu’un virus arrivé brutalement a éradiqué presque entièrement la population (de Scandinavie), un frère et sa sœur qui ont échappé à la contamination s’engagent dans la périlleuse quête à la sécurité.
Netflix a évidemment souhaité cibler son public jeune de manière un peu plus serrée. La plateforme américaine ne s’en est pas cachée en l’annonçant clairement fin avril, lors de son événement annuel « See What’s Next ».
On pourrait bien être agréablement surpris par le fait que l’action ne s’éternise pas et rien ne traîne en longueur comme ça a pu être le cas pour The Walking Dead, selon certains avis. En outre, le format court (40 minutes) de la saison 1 ne comporte que huit épisodes.
Le teaser
Le patron de Netflix défend sa stratégie à Séries Mania
