Le gouvernement français a opté pour la limitation de vitesse à 80 km/h au lieu de 90 sur les routes secondaires à double sens et sans séparateur central. La gronde populaire se fait entendre, sans compter que certains politiques s’y opposent également. La mesure fait couler beaucoup d’encre et il va désormais devenir compliqué pour l’Etat de l’ignorer.
Ainsi, ce sont pas moins de 28 présidents de départements qui viennent de signer un courrier envoyé au Premier ministre, et dans lequel ils réclament que chaque département puisse décider au cas par cas, en fonction du degré de dangerosité des routes concernées.
Les 28 départements concernés par ce courrier sont : l’Aisne, les Ardennes, l’Aube, l’Allier, les Hautes-Alpes, le Calvados, le Cantal, la Charente, la Côte-d’Or, la Corrèze, la Creuse, l’Essonne, l’Indre, l’Isère, le Jura, la Haute-Loire, le Loiret, la Manche, la Marne, la Haute-Marne, la Meuse, la Moselle, le Nord, l’Orne, le Rhône, la Saône-et-Loire, le Val-d’Oise, l’Yonne.
Nul doute que l’histoire fera encore parler d’elle d’ici à la date de mise en application de la mesure, le 1er juillet.