Les 1 400 participants au Nikon film festival étaient dans la compétition depuis plusieurs mois. Ils avaient 140 secondes pour réaliser une histoire autour du thème « Je suis un cadeau » qui faisait référence aux cent ans de la marque.
Les participants s’en sont donné à cœur joie avec des courts-métrages poignants, drôles ou touchants. Jeudi 15 février, les gagnants ont été révélés.
La remise des prix s’est déroulée à Paris, au MK2 Bibliothèque François-Mitterrand avec les cinquante finalistes. Outre le prestige des récompenses décernées, les gagnants ont reçu la reconnaissance et les félicitations d’un jury composé de grands noms de la culture, comme Pierre Niney, Marie Gillain Emmanuel Bercot, Hugo Gélin, Noémie Merlant.
Le court métrage récompensé par le grand prix du jury sera diffusé environ 4 000 fois dans les salles de cinéma MK2 devant des centaines de milliers de spectateurs. L’équipe aura également le privilège de se rendre au festival de Cinéma Européen des Arcs en Savoie. L’occasion pour ces jeunes réalisateurs de faire de belles rencontres et de se lancer dans l’univers impitoyable du cinéma.
🎬🍿[#NikonFilmFestival] Merci à tous pour cette 8ème édition et cette cérémonie riche en émotions. A l’année prochaine 😊 https://t.co/3teE8Gtbxt pic.twitter.com/Z0ZcN855ap
— Nikon France (@NikonFR) February 16, 2018
Grand Prix du Jury et Prix du meilleur son
Je suis une blessure, réalisé par Léo Bigiaoui.
Le court-métrage revient avec poigne sur les angoisses et les blessures toujours ancrées suite aux attentats vécus à Paris. Il porte un regard sur les paranoïas et les névroses auxquelles chaque personne a déjà pu faire face au quotidien.
Prix Canal+
Je suis utile, réalisé par Sarah Hafner.
La fiction sarcastique donne une vision sur le monde d’aujourd’hui où l’individualisme et le consumérisme prônent. Le film interroge de façon poétique sur l’attention à l’autre et ce que l’on fait pour lui.
Prix des médias
Je suis timide, réalisé par Thomas Scohy.
La mise en scène touchante met en avant la timidité dans une relation amoureuse. À défaut d’avoir le courage d’aller parler à la femme dont il est amoureux, Jacky décide de lui déclarer sa flamme à travers un cadeau.
Prix de la mise en scène
Je suis une fleur, réalisé par Gallieni.
Le coup de foudre rafraîchissant entre deux adolescents est mis en scène grâce à un tournoi sportif de « chou-fleur ». Entre la performance et la romance, il n’y a parfois qu’un pas.
Prix de la meilleure photographie
Je suis à vous, réalisé par Matthieu Ponchel et Princia Car.
À travers une atmosphère étouffante au début, le film à l’image parfaite questionne sur l’enfermement, et le regard que les autres peuvent porter sur soi.
Prix d’interprétation féminine
Je suis mes 8 ans, réalisé et interprété par Nouritza.
Simon a 8 ans, c’est son anniversaire mais la vie ne fait pas toujours de cadeaux, et sa mère est là pour le lui rappeler. La jeune réalisatrice et actrice porte un regard sévère mais bienveillant sur son jeune fils. L’interprétation est touchante.
Prix d’interprétation masculine
Je suis la clé du problème, réalisé par Eden et Gabin Ducourant.
Dans le premier court-métrage commun, le frère et la sœur retracent avec humour et talent le parcours d’André qui sort du travail et pour qui les galères ne font que commencer… L’histoire interprétée par Marc Riso, est drôle et authentique.
Prix des écoles
Je suis 10 euros, réalisé par Florent Hill et Nicolas Moneuse.
Une bande de potes réunie pour un anniversaire se retrouve face à l’éternel challenge du cadeau commun. Avec le court-métrage grinçant et malicieux, Florent et Nicolas dénoncent les aléas de la pression sociale et de la générosité entre amis…
Prix du public
Je suis le coup de foudre, réalisé par Maud Bettina Marie.
Un regard, un sourire, un bouquet : c’est sûr, c’est le prince charmant… ou pas. Maud Bettina-Marie embarque avec humour le spectateur et en slow motion dans l’imaginaire romanesque d’une vendeuse de fleurs en quête de l’amour.