Il suffirait de réduire de 10% la consommation de sel pour permettre de sauver des millions de vies. Des chercheurs qui ont publié une étude dans The British medical journal (BMJ) se sont attachés au problème plutôt salé. Prôner le « moins salé » coûterait 0,90 euro par personne.
Le sel augmente les risques d’hypertension et de maladies cardiovasculaires, c’est un fait établi.
La plupart des adultes dépassent la consommation de sel recommandée, soit 2 grammes au maximum par jour, entraînant quelque 1,65 million de morts à la suite de maladies cardiaques, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce condiment augmente les risques de maladie. Peu de pays ont toutefois à ce jour évalué la coût d’une stratégie publique visant à réduire la consommation de sel.
Un groupe d’étude dirigé par Dariush Mozaffarian a calculé, en coordination avec des industriels, le coût de 1,13 dollar US (0,90 euro) par habitant pour 183 pays . Les chercheurs ont également évalué le nombre d’années de vie en mauvaise santé qui auraient pu être évitées (exprimées en DALY) grâce à une alimentation moins salée.