Pour la journée mondiale du Sida, vendredi 1er décembre, l’annonce d’un espoir de lutte contre la maladie a été faite. Une équipe composée de spécialistes français de la Pitié-Salpêtrière et de la faculté de médecine Pierre et Marie Curie ont découvert qu’un traitement utilisé pour traiter le cancer du poumon s’était montré efficace contre le virus du sida.
Traité par l’immunothérapie avec le médicament, Nivolumab, à l’Institut Curie de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), le patient qui s’est prêté au test a vu ses « réservoirs » de VIH diminuer presque complètement mais surtout, de manière durable. La stratégie utilisée consiste à « purger l’organisme des cellules infectées par le virus ». Il faudrait « shocker les cellules pour leur faire produire du virus et en même temps, il faut stimuler l’immunité des patients pour arriver à détruire ce virus très rapidement et empêcher de ré-infecter de nouvelles cellules » indiquent les chercheurs.
La prouesse n’a été permise que grâce à l’administration de la molécule du Nivolumab utilisée dans le traitement d’un cancer du poumon.
L’Inserm estime qu’il y aurait toujours 6 000 contaminations chaque année en France, dues en particulier aux personnes séropositives sans le savoir, qui seraient au nombre de 25 000 en France.
Dépistage : les ventes d’autotests en hausse
Les chiffres de la société AAZ, qui fabrique l’autotest du sida, révèlent que les ventes mensuelles ont augmenté de 7% depuis un an, selon France info.
Depuis 2016, les 240 000 tests vendus dans 12 000 pharmacies partout en France permettent à une personne de savoir si elle est contaminée par le virus du sida et la réponse est connue en un quart d’heure. En 2017, plus de 7 500 sont vendus en moyenne chaque mois, c’est 7% de plus que l’an dernier.
Les autotests coûtent entre 20 et 25 euros, mais certaines mutuelles les prennent en charge partiellement ou totalement sur présentation d’une facture d’achat.