Le petit verre de rosé ne laisse pas grand monde indifférent, même s’il est relégué au rang de second vin. En été, c’est quand même lui le roi. Ses variantes auront-elles le même succès ?
De récentes innovations, parfois loufoques, ont pour point commun de rendre le rosé encore un peu plus tendance cet été.
En cocktail
Exit le « rosé pamplemousse », imaginé il y a quelques années sur le principe des mélanges auxquels les consommateurs procédaient eux-mêmes. Le rosé se déguste désormais en cocktail maison, sous le nom de « frosé », contraction de « frozen » (glacé en anglais, NDLR) et rosé. Cette boisson se boit ainsi frappé. Dans l’esprit d’un granité, la recette consiste à mixer des glaçons avec des fraises et du rosé. On ajoute le jus d’un citron pressé pour relever le mélange. Les fêtards oseront y ajouter un peu de vodka.
En stick congelé à sucer
Lors de la dernière édition du Salon mondial de l’alimentation, à Paris, une start-up néerlandaise avait dévoilé le concept de cocktails congelés conditionnés dans des sticks à sucer. Rien d’étonnant si aux États-Unis on s’amuse à adapter le rosé à cette version. La marque américaine FrutaPop a ainsi transposé pour les adultes les célèbres batonnets de glace qui font le bonheur des enfants.
En déodorant
Les plus accros au rosé dégaineront les saveurs d’agrumes de leur vin fétiche dès le lever. Si la version n’est en aucun cas à avaler, c’est que la marque américaine Native a imaginé un déodorant au parfum de rosé. La gamme est complétée par le profil aromatique d’autres vins rafraîchissants tels que le champagne et la sangria. Impossible d’être ivre en voulant se préserver des mauvaises odeurs, les déodorants sont sans alcool. L’initiative loufoque n’est pas sans rappeler le vernis à ongles au goût de prosecco, création fantasque de Groupon qui avait créé le buzz.