A l’heure des départs en vacances, le personnel autoroutier du groupe Sanef rappelle que pour lutter contre la somnolence au volant la seule solution c’est de faire régulièrement des pauses.
Depuis plus de dix ans, le groupe Sanef se mobilise pour sensibiliser ses clients aux effets de la somnolence au volant. L’hypovigilance reste la première cause d’accident mortel sur autoroute. Dans la nouvelle campagne qui débute au moment des départs estivaux, ce sont les salariés du groupe Sanef qui prennent la parole et qui deviennent les ambassadeurs de la sécurité sur autoroutes. Ainsi se mettent-ils en scène pour faire prendre conscience aux conducteurs qu’ils sont non seulement acteurs de leur propre sécurité, mais aussi de celle des agents autoroutiers.
une cause d’accident sous-estimée et dangereuse
En 2016, l’endormissement était responsable de 26,5% des accidents mortels sur autoroute, la distraction de 16,3 %. Les deux phénomènes conjugués, trop largement sous-estimés par les conducteurs, sont la cause de près d’un accident mortel sur deux en France. L’hypovigilance multiplie par huit le risque d’accident.
Les effets de la somnolence et des distractions, sur la conduite, sont dangereux :
- Mauvaise appréciation de la vitesse
- Temps de réaction plus long (en moyenne 30% plus long après deux heures de conduite)
- Perturbations visuelles : éblouissements, champ de vision rétréci…
les remèdes à la somnolence
Pour lutter contre la somnolence au volant, il n’y a qu’une seule solution : faire une pause. Il s’agit tout d’abord de repérer les signes avant-coureurs, et ils sont nombreux :
- Difficultés à se concentrer
- Besoin incessant de changer de position
- Raideur de la nuque et/ou du dos
- Fourmillements dans les membres
- Picotement des yeux
- Bâillements répétés…
A l’apparition d’un des signes : aucun doute, il faut faire une pause.
Une pause réussie doit durer entre 20 et 30 minutes : il faut marcher, détendre ses muscles endoloris par la station assise de la conduite, prendre une collation (légère), boire un café ou un thé.
Mieux vaut éviter de prendre la route des vacances avec une dette de sommeil (départ particulièrement matinal après une nuit écourtée) ou après la journée de travail. Il faut partir reposé après une bonne nuit, ou une sieste, en cas de conduite de nuit.
Toujours éviter l’alcool, les repas trop lourds, la chaleur, qui favorisent la somnolence. L’utilisation du téléphone ou de tout autre objet connecté, ainsi que certains médicaments présentent également des risques importants pour la conduite.
Parallèlement à la campagne de communication, le groupe Sanef se mobilise contre la somnolence au volant comme chaque été, et anime des opérations sécurité sur trois aires de son réseau les 21 et 22 juillet :
- Sur la A13 – Vironvay Nord (sens Paris – Caen)
- Sur la A16 – Baie de Somme (accessible dans les deux sens de circulation)
- Sur la A26 – Sommesous (accessible dans les deux sens de circulation)
pour inciter les conducteurs à faire des pauses
« Fatigué ? Faites une pause » : c’est la demande faite aux conducteurs par Virginie, salariée du péage à Metz, qui est au cœur de la nouvelle campagne.
La moitié des accidents implique du personnel autoroutier et sont le résultat de l’inattention ou de l’endormissement (16% des cas) des clients. Diffusée de juillet à octobre, la campagne sécurité sera visible sur l’ensemble de ses supports de communication : spots radio et chroniques sur la radio Sanef 107.7, sur les panneaux d’affichage 4 m x 3 m, sur le site sanef.com… pour sensibiliser les conducteurs aux dangers de la somnolence au volant. Le message est rédigé en Français, en Anglais et en Allemand afin de toucher tous les clients de l’autoroute et faire évoluer les mentalités et les comportements.
Du 7 juillet au 27 août, la Sécurité routière et le groupe Sanef proposent, pour la deuxième année, leur concours photo estival sur Instagram. Une façon ludique et créative de rappeler l’importance de faire une pause au moins toutes les deux heures sur les longs trajets.
L’hypovigilance en chiffres
Première cause d’accident mortel sur autoroute
26,5% dus à l’endormissement
16,3 % dus à la distraction
50% des accidents impliquant du personnel autoroutier est causé par l’inattention des usagers.