Les modes de consommation et les aspirations modernes sont de plus en plus influencés par la conscience de l’état de la planète. Le phénomène de la nouvelle consommation engendre de nouveaux comportements comme les ginks (en anglais : green inclined, no kids).
On n’est pas obligé d’adhérer à la mode. Certains la qualifieront de « bobo », d’autres de « zarbi » et d’autres encore de trop top, même si l’expression est déjà dépassée…
Bref, beaucoup ne comprennent pas qu’une femme ne puisse pas avoir envie de faire des enfants. Pourtant, les ginks ont fait le choix, simplement pour tenir compte de l’état de l’Humanité et de la planète.
Elles disent avoir peur d’un avenir sombre et dans un monde où l’explosion démographique les effraie.
Les plus « militantes » clament être « sans enfant » et « d’en être fières ». La revendication va à l’encontre des clichés quand un grand nombre est certain que « toutes les femmes veulent des enfants »… « Un jour ou l’autre, le désir de bébé les rattrape, ce qui n’est pas le cas des hommes » affirment plusieurs interrogés masculins.
Les non-militantes et plus confiantes en l’avenir objectent : « Si tout le monde pense comme ça, on ne fait plus d’enfants et l’Humanité s’éteint ».
Parmi les ginks, les motivations idéologiques sont fréquentes. On peut distinguer :
- les ginks simples child free qui ne ne veulent pas d’enfants et n’en font pas toute une histoire. Les child free veulent juste qu’on les laisse tranquilles
- les ginks anti-natalistes qui sont pour le contrôle du nombre de naissances maximum par famille
- les ginks dénatalistes, proches du mouvement de la décroissance, qui sont favorables à une diminution de la population humaine
Faut-il se sentir coupable de ne pas vouloir d’enfant ? Beaucoup de femmes ont du mal à se confier et certaines sont soulagées de constater que leur « non désir » d’enfants n’est pas unique.
Ne pas vouloir d’enfant, ce n’est pas forcément ne pas les aimer comme certaines l’expliquent : « J’aime les enfants, c’est aussi pour cette raison que je n’en fais pas. D’ailleurs, je vis actuellement une relation avec un homme qui en a quatre, c’est ma façon à moi de m’en occuper, et cette expérience me conforte largement dans mon choix ».