Les allergies printanières ont commencé. Certains ont les yeux qui commencent à gratter, d’autres éternuent un max en se levant le matin… C’est l’effet pollens, mais lequel ?
Dans la région, les pollens d’aulne et de noisetier vont terminer leur envol (grâce au vent) et la floraison des arbres printaniers comme le bouleau n’a pas encore débuté. Toutefois, même si le cyprès prédomine essentiellement sur le pourtour méditerranéen, on en a tout de même ici et ça fait gratouiller les nez sensibles, surtout quand le soleil pointe et pour peu qu’il soit accompagné de vent.
Les allergiques peuvent aussi être gênés par les pollens de peuplier et de saule, bref, les arbres à chatons. Le frêne est responsable de nombreuses pollinoses en mars et en avril, essentiellement dans le nord et le centre de la France. Disons que ça occasionne de légères réactions, sauf pour les cas plus extrêmes.
La grande saison des pollens correspond à la pollinisation des graminées. Selon les années, elle survient vers la fin avril (un peu pus tôt dans le sud de la France) et dure grosso modo deux mois. Les graminées poussent un peu partout, dans les prairies, les fossés, en forêt, sur les bords des routes, dans les gazons, à la campagne bien sûr mais également dans les villes. Et puis de toutes façons, rien n’empêche les nuages de pollens de traverser les villes…
La présence de quantité importante de pollens allergisants dans une région peut provoquer une forme de pollution biologique, encore appelée pollution verte.
Certains pollens, comme le cyprès et l’ambroisie, provoquent des manifestations qui ne dépendent plus du terrain atopique, c’est à dire la prédisposition de tel ou tel individu à développer des manifestations allergiques, mais d’un seuil de toxicité, la concentration de grains de pollens dans l’atmosphère.
150 km de portée
L’ambroisie est une herbacée qui est arrivée dans la région lyonnaise il y a une quarantaine d’années et s’est progressivement étendue dans le couloir rhodanien, dans la vallée de la Saône, en Isère, dans le sud et s’est retrouvée petit à petit dans de nombreuses régions françaises.
Ses pollens sont extrêmement volatiles et peuvent se disperser sur plus de 150 kilomètres. Elle se développe sur des terrains vides et mal entretenus, sur les chantiers, les bas côtés ainsi que sur les terrains en jachère.
Comment éviter sa prolifération :
- L’arrachage et la tonte doivent se pratiquer avant la date de floraison, courant Juillet en général
- L’aménagement des terrains en friche pourrait éviter à l’herbe de proliférer