Chaque année le monoxyde de carbone cause près d’une centaine de décès en France. Le gaz est dangereux et indécelable dans l’air que l’on respire… Comment éviter les intoxications ?
Il est inodore, invisible et non irritant. Les symptômes de l’intoxication au monoxyde de carbone sont les nausées, vomissements et maux de tête. Dans ces cas-là, la première chose à faire est d’ouvrir la fenêtre.
Avec le froid, il est légitime d’augmenter le chauffage. Du monoxyde de carbone ou CO, gaz toxique résultant d’une mauvaise combustion, peut alors se dégager des appareils de chauffage, des cheminées et des moteurs à combustion interne (fonctionnant au gaz, au bois, au charbon, à l’essence, au fuel ou encore à l’éthanol). Plus des trois quarts des intoxications ont ainsi lieu pendant la saison de chauffe, d’octobre à mars.
La prévention consiste à faire adopter les bons gestes et à informer sur les règles de sécurité concernant le fonctionnement des dispositifs de chauffage.
Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz asphyxiant indétectable. Il se diffuse très vite dans l’environnement et peut être mortel en moins d’une heure. L’intoxication au monoxyde de carbone se produit après l’inhalation du gaz, issu de la combustion des matières organiques dans des conditions d’apport insuffisant en oxygène, ce qui empêche l’oxydation complète en dioxyde de carbone (CO2). Le monoxyde de carbone provoque l’intoxication en se fixant sur les globules rouges (via la respiration et les poumons) et en empêchant ces globules de véhiculer correctement l’oxygène dans l’organisme.
Maux de têtes, nausées, vomissements, sont les symptômes qui doivent alerter. S’ils sont observés chez plusieurs personnes dans une même pièce ou qu’ils disparaissent hors de la pièce, cela peut être le signe d’une intoxication au monoxyde de carbone. Dans ce cas, il est nécessaire d’aérer, d’évacuer le lieu et d’appeler les urgences en composant le 15 ou le 112.
Source Santé Publique France