La sédentarité : non ; la marche : oui… On le sait, il faut marcher plutôt que rester sur place et surtout assis. Plus facile à dire qu’à faire. Les moyens modernes ne poussent guère à mettre un pied devant l’autre. Et puis en théorie, le sujet serait insuffisamment connu des Français.
- 68% des Français ont déjà entendu parler de la sédentarité mais ils sont 50% uniquement à savoir précisément de quoi il s’agit, soit une notoriété relativement peu solide du thème.
- Les personnes qui connaissent moins bien que la moyenne la problématique sont les jeunes (73% des 18-24 ans ne savent pas ou pas précisément ce dont il s’agit), les employés et ouvriers (67%), et les hommes (55%).
Les Français sont peu conscients des risques de la sédentarité pour leur santé.
- Moins de 3 Français sur 10 déclarent être assis 5 heures ou plus par jour (29%).
- Dans le détail, les cadres (34%) et les habitants de l’agglomération parisienne (27%) sont plus nombreux que la moyenne à être assis entre 5 et 7 heures quotidiennement (19%). Les 18-24 ans sont eux significativement plus nombreux à rester inactifs plus de 7 heures par jour (17%, contre 10% en moyenne).
- À l’inverse, les employés et ouvriers (35%) et les personnes vivant dans une commune rurale (32%) sont plus nombreux que la moyenne à déclarer être assis moins de 2 heures par jour (24%).
- Les Français semblent par ailleurs peu conscients des risques liés à un mode de vie sédentaire : un quart (26%) de la population française estime que la sédentarité est la principale cause de mortalité (loin derrière le tabac, 80%, l’alcool, 76%, ou bien le surpoids ou l’obésité, 60%).
Rester davantage debout est la solution privilégiée par les sondés pour remédier à la sédentarité.
- Afin d’être moins sédentaires, 83% des Français sont prêts à rester debout lorsqu’ils sont au téléphone, 74% en attendant les transports en commun, et 65% dans les transports en commun.
- Les 18-24 ans, plus touchés par la sédentarité, sont aussi plus enclins à réagir que l’ensemble des Français : 90% sont prêts à rester debout en attendant les transports, et 81% à rester debout dans ces derniers.
D’après un sondage réalisé en 2016 par BVA pour la Fondation April