Les pouvoirs publics ne restent pas inactifs quand il s’agit d’œuvrer en faveur de la sécurité routière. Pour le coup, deux nouvelles mesures sont entrées en vigueur le 20 novembre. N’hésitez pas à faire part de votre avis dans les commentaires sur Magjournal.
Validées depuis octobre 2015 par le comité interministériel de la Sécurité routière, elles concernent respectivement l’immobilisation des véhicules coupables d’excès de vitesse et la conduite avec un permis de conduire falsifié.
Dans le premier cas de figure, l’immobilisation du véhicule n’était systématique qu’en cas de récidive d’un excès de vitesse majeur. Désormais, elle devient immédiate en cas d’excès de vitesse de 50 km/h ou plus par rapport à la limitation en vigueur. Qu’il s’agisse d’une récidive ou pas, le véhicule prendra la direction de la fourrière et sera immobilisé pour une semaine au plus.
Le conducteur devra assurer les frais liés à cette immobilisation, en plus des sanctions traditionnelles (1 500 euros d’amende, permis suspendu, voiture confisquée, perte de six points…)
Dans le second cas de figure, l’usage d’un faux permis de conduire était sanctionné par un emprisonnement de trois ans et une amende de 45 000 euros. Désormais la sanction est de cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende, et peut être accompagnée par la confiscation du véhicule.
Donnez votre avis dans les commentaires.
Bah… augmenter l’arsenal répressif n’a aucun sens quand on ne fait pas respecter la loi qui propose déjà un panel très large mais qui n’est pas utilisé.
ça revient à remplacer un taser par un lance roquette, et faire un exemple de temps en temps.
Le téléphone au volant, la circulation sur la voie centrale ou de gauche sur autoroute alors que la voie de droite est libre, l’usage du clignotant, les antibrouillards avant et arrière qui sont allumés à vie et surtout quand il n’y a pas de brouillard…