Un sondage a été réalisé par Opinionway : les salariés aiment-t-ils leur boîte ? Découvrez ci-dessous les questions qui ont été posées à un panel de salariés du 12 au 15 septembre et prêtez-vous au jeu (sérieux) en y répondant vous aussi.
C’est à l’occasion annuelle de la Fête des entreprises « J’aime ma boîte » que le sondage qui marque l’attachement des salariés à leur entreprise a été effectué. L’initiative a été lancée en 2003 par Sophie de Menthon, la fête veut valoriser l’image de l’entreprise… Les constats positifs sont-ils si évidents auprès des salariés ?
Finalement, même si tout le monde se plaint, 64% des salariés ont déclaré, selon l’étude Opinionway, « aimer leur boîte », contre 66% en 2015.
La différence d’une année à l’autre n’est pas vraiment significative, en revanche, l’évolution de la courbe l’est depuis que la question est posée chaque année depuis 2003.
A la question « Aujourd’hui diriez-vous, J’aime ma boîte ? », les « oui » progressent en 2005 jusqu’à 75% puis la courbe suit très exactement celle de l’humeur des Français, de leur perception (et sans aucun doute de la réalité) de la situation de la France en général.Première grosse chute en 2011 après une baisse initiée dès 2008, à l’heure où les effets de la crise se font sentir au maximum. Petit rebond positif en 2012 et 2013 et à nouveau chute jusqu’au niveau d’aujourd’hui.
Le score 2016 est en corrélation avec notre période transitoire, dans l’attente des élections présidentielles et de la reprise économique (qu’on attend toujours…)
L’entreprise reste ainsi un îlot de relatif optimisme. D’ailleurs ceux qui déclarent aimer leur entreprise estiment ne pas avoir changé d’avis d’une année sur l’autre (75%)… alors que ce n’est pas tout à fait vrai.
Les salariés, qu’ils soient de gauche ou de droite, aiment leur boîte de la même façon. Les moins de 30 ans sont les plus nombreux à déclarer « J’aime ma boîte » (74%) et contrairement à ce qu’on pourrait croire, le management a peu d’incidence (11%).
Cela voudrait dire que l’entreprise est un véritable lieu de vie et que cela l’emporte sur toute autre considération. Bref, l’ambiance est toujours plébiscitée pour une vraie qualité de vie au travail. Il semblerait tout de même que plus l’entreprise est petite, plus l’ambiance y est bonne et plus elle rend heureux. Ceux qui travaillent pour des grands groupes le savent bien et le DRH leur fait régulièrement une petite piqûre de rappel : « Vous savez, c’est une grosse machine, ça ne fonctionne pas comme les petites »… Comprenez à ce moment-là qu’il ne faut pas s’attendre à être pris en considération… Là, un salarié sent bien ce que c’est que de n’être « rien ».
Alors exit les récriminations et autres bougonneries au sujet d’un chefaillon irritant et gratouillant. Maintenant, on dira qu’il est juste taquin ou mieux, on n’en pense rien…
Et vous, que répondriez-vous ?
Echantillon de 1 006 salariés issu d’un échantillon de 2011 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
L’échantillon a été réalisé selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socio-professionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.