Quand on sait que seulement 14 % des Français possèdent un sex-toy, pas étonnant que les huiles de massage prennent le dessus…
D’après BVA, si 14% des sondés déclarent posséder un sextoy, 32% ont une huile pour pratiquer le massage à deux. Côté sextoys, ils sont largement dépassés par les Suédois qui grimpent au chiffre impressionnant de 49%. Plus loin derrière, viennent les Allemands avec 27% et puis les Belges avec 21%.
Chez les Français, ce sont manifestement les huiles et la lingerie qui ont la cote et ils sont nombreux à compter plutôt sur leur talent naturel pour avoir une vie sexuelle épanouie que sur les accessoires. C’est là que les huiles entrent en scène et séduisent un max, mais peut-être aussi parce qu’acheter de l’huile, même de massage, est moins gênant dans un magasin que d’acheter un accessoire coquin style bandeau ou plumeau. Eh oui, ceux-ci restent dans les lits français, une exception avec un maigre score de 12% d’utilisateurs.
Il faut avouer que 13% n’osent pas en acheter et 6% n’ont tout simplement pas envie d’aller dans un sex shop. N’oublions pas non plus ceux qui n’aiment pas l’idée d’en planquer un dans le tiroir de la table de chevet. C’est plus facile avec la lingerie coquine qui remporte 37% de « oui ».
Quant à l’évocation d’un sextoy dans une relation, c’est une autre histoire : 39% de personnes interrogées déclarent ne pas être contre l’idée d’acheter un jour un accessoire coquin. 30% de Français avouent même qu’ils aimeraient qu’on leur en offre un… C’est moins dérangeant que d’aller l’acheter soi-même…
Ceux qui s’en servent sont 43% à déclarer l’actionner à deux. L’utilisation solitaire concerne davantage les femmes (35%).
« Les Français ne sont pas si ouverts que ça. Les gens disent que ce n’est pas tabou, qu’ils ne seraient pas contre l’idée d’avoir un sextoy, mais seuls les 18-25 ans sont vraiment dans l’expérimentation. Ceux qui ont sauté le pas ne le regrettent pas : trois personnes sur quatre qui possèdent un produit coquin estiment que cela a amélioré leur vie intime » commente Patrick Pruvot, fondateur des magasins Passage du désir. Bon, si c’est le patron qui le dit…
Enquête réalisée sur un échantillon de 1 006 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.