Saints de glace : Chaque année, les 11, 12 et 13 mai sont les indicateurs de l’arrivée du beau temps à coup sûr ou du moins de l’arrêt des gelées. Cette année, certes, il ne gèle plus mais le temps n’est vraiment pas de la partie. Pourquoi ?
La tendance au mauvais temps et au froid en mai suit les adages suivant :
- le 11 mai, attention, le premier saint de glace (Saint Mamert), souvent tu en gardes la trace
- le 12 mai, Saint Pancrace souvent apporte la glace
- le 13 mai, Avant Saint Servais point d’été, après saint Servais plus de gelée
Cependant un dernier saint qu’on ignore souvent règle toute l’affaire. Il s’agit de Saint Urbain dont on dit : « Mamert, Pancrace et Servais sont des saints de glace, mais Saint-Urbain les tient tous les trois dans sa main ». Et ce jour-là est le 25 mai. Donc, guettons Urbain !
Les saints de glace changèrent de nom au fil du temps et des calendriers. Aujourd’hui, les saints de glace sont Sainte Estelle, Saint Achille et Sainte Rolande.
C’est jusqu’en 500 ans après Jésus-Christ qu’il faut remonter pour retrouver les premières traces de ces croyances liées aux saints de glace. À cette époque, les gens priaient Saint Mamert pour qu’il protège les cultures et les plantations. N’obtenant pas toujours gain de cause, ils constatèrent que le temps se dégradait, la baisse des températures intervenant toujours à la même période et pouvant aller jusqu’au gel. Ainsi, Saint Mamert, Saint Pancrace, Saint Servais et Saint Urbain étaient ceux à qui s’adressaient les prières de clémence afin que les plantations soient épargnées par le gel.
Evidemment, toute ressemblance avec des signes religieux n’est pas fortuite et par ailleurs, les scientifiques ont une toute autre vision des choses. Ils considèrent, grâce à des observations astronomiques, que la Terre arrive, à cette période de l’année, dans un espace où les poussières stellaires seraient plus importantes.