Au jardin, c’est le moment de planter l’ail rose. Ne loupez pas l’occasion de vous faire profiter des bienfaits de la plante qui en offre de nombreux pour la santé.
L’ail est un bulbe appelé « tête ». Celle-ci est constituée de plusieurs petits bulbes, les caïeux. Ce sont ces caïeux qu’il faut planter : chacun donnera naissance à une nouvelle tête d’ail. Seuls les caïeux situés sur le pourtour de la tête d’ail sont suffisamment forts et développés pour être plantés, tous les 15 cm. Il suffit d’enfoncer légèrement le caïeux en terre, la partie plate (celle qui était accrochée au reste de la tête) vers le bas, et la pointe vers le haut. Enfoncer légèrement l’ail du bout des doigts dans la terre. La gousse sera ainsi bien en contact avec la terre ce qui facilitera sa reprise.
L’ail rose est tardif, c’est pour ça qu’on le plante de février à mars. C’est une variété dite de printemps.
L’ail violet se plante en automne. Il est précoce et se cultive surtout dans les régions au climat doux. L’ail blanc se plante également en automne mais se contente d’un climat tempéré.
Maintenant que vous avez planté votre ail, il vous suffit d’attendre quelques semaines et vous verrez apparaître vos plants qui ressembleront comme deux gouttes d’eau à de jeunes poireaux.
Votre ail n’exigera pas grand chose en matière d’entretien ni en richesse de sol. Ce qu’il n’aime pas, ce sont les terres argileuses, lourdes et humides. Il pourrait alors pourrir avant d’avoir été récolté. Si votre terre est argileuse (ce qui est souvent le cas dans la région), ameublissez-la, et si vous pouvez établir votre plantation d’ail au pied d’un mur exposé au sud, c’est encore mieux !
Pour que les têtes d’ail en terre grossissent bien avant la récolte, nouez les tiges de chaque plant dès que le feuillage commencera à jaunir, tout en laissant le plant en terrre. Le développement aérien de la plante s’arrêtera et toute la sève sera utilisée pour le développement de la tête.
Vers juin ou juillet, lorsque les bulbes auront atteint une taille respectable, vous pourrez les récolter et les conserver en les laissant sécher à même le sol ou dans un local sec pendant quelques jours. Ensuite, vous pourrez, au choix, couper les tiges et conserver les bulbes dans une caissette, ou bien garder les tiges et confectionner des tresses. L’avantage des tresses : on peut les suspendre en grappes, et c’est d’un joli effet !
Voici une vidéo qui montre bien la méthode. Si vous ne comprenez pas l’anglais, c’est pas grave, les images sont suffisamment parlantes.