APB (Admission Post-Bac), le logiciel permettant d’inscrire aux études supérieures les jeunes en classe de terminale, est mis en ligne depuis le 20 janvier. S’il permet d’éviter de se déplacer pour chaque inscription, il s’avère en même temps un casse-tête pour ses utilisateurs.
Tous les ans, plus de 650 000 familles sont concernées par l’incontournable outil informatique « Admission Post-Bac » qui peut aussi être une source de stress. Il est donc important de savoir l’utiliser, de connaître la stratégie pour classer ses vœux, ne pas tomber dans les pièges et surtout de surveiller le calendrier tout au long de l’année scolaire…
Avant tout, un travail primordial est à effectuer bien en amont de la saisie pure et dure dans APB : sélectionner les différentes formations qui permettront aux jeunes de parvenir aux métiers qu’ils souhaiteraient exercer plus tard.
En effet, l’idéal est d’y réfléchir dès la classe de 1re pour, au fil du temps, se rendre aux journées portes ouvertes des écoles, se renseigner sur le programme, rencontrer des étudiants, discuter avec les enseignants…
Tout le travail en amont permet d’affiner son projet professionnel et être fin prêt le moment où il faudra se connecter et renseigner APB en toute connaissance de cause !
En effet, bien souvent, une méconnaissance des niveaux de recrutement entraîne des problèmes d’inscription. »Un jeune intéressé par un diplôme universitaire de technologie (DUT), avec un dossier moyen, risque de ne pas être pris. C’est un diplôme recherché et le nombre d’instituts universitaires de technologie (IUT) est parfois restreint selon la spécialité. Le recrutement se fait donc sur dossier scolaire et parfois avec entretien de motivation. Il est extrêmement important d’avoir un regard juste sur le niveau de son dossier » explique Isabelle Grugeaux, conseillère en orientation à Mitry-Mory.
Des pastilles de couleur pour certaines affectations : le système a été mis en place afin d’éviter que plusieurs centaines de jeunes se retrouvent sans aucune affectation à la rentrée prochaine. La pastille verte oblige le lycéen à s’inscrire au sein d’une université dans une filière sans capacité limitée : concrètement, une licence langues étrangères appliquées ou une licence d’histoire proposant des centaines de places. La pastille orange oblige le jeune intéressé par une licence de droit ou de médecine (PACES) ou de psychologie ou de sport (STAPS) à sélectionner plusieurs universités proposées. Résultat : il sera sûr d’être accepté dans au moins une université. Laquelle ? Celle proche de chez lui ? Il faut se poser les questions !
Sarah, élève de Terminale confie : « C’est stressant de devoir utiliser le logiciel avec toutes ses indications et les points spécifiques auxquels nous devons faire attention et ce n’est pas facile ».