Roissy-CDG en décembre

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Communiqué : RER A et B malades

 

Mardi 12 décembre – L’argent public du CDG Express doit servir à améliorer les transports du quotidien.

De nouveau, l’actualité met en exergue les maux dont souffrent les transports du quotidien, singulièrement les RER A et B, rames bondées, retards récurrents, suppressions de trains et d’arrêts, gares fermées, engendrant une détérioration croissante des conditions dans lesquelles sont transportés les Franciliens. Et ce malgré l’investissement des personnels qui en atténue un peu les effets. Mais aujourd’hui, à l’instar des usagers, ils en ont ras-le-bol de la situation qu’ils vivent, au point de se mettre en grève.

Comme les usagers et leurs  associations, les personnels des opérateurs publics n’acceptent plus de s’entendre dire sous prétexte d’austérité budgétaire qu’il n’y aurait pas d’argent pour améliorer de façon concrète leurs conditions de travail et par voie de conséquences les conditions de transport du plus grand nombre. Cela, au moment où le gouvernement s’apprête à engloutir plusieurs milliards d’euros d’argent public (pour l’heure 2,120 milliards) dans la réalisation de la relation ferroviaire directe entre la Gare de l’Est et l’aéroport de Roissy dénommée CDG Express.

Train destiné aux riches (27 à 29 euros l’aller simple), ségrégatif, visant une population restreinte (17 000 voyageurs par jour), générant des impacts négatifs en terme de ponctualité sur les circulations du quotidien (lignes B,D,K, TER Picardie, fret…), dangereux pour l’environnement…

Il est urgent que l’argent public disponible soit utilisé à répondre à l’intérêt général et non à des intérêts particuliers.

Pour améliorer de façon concrète les conditions de transports en Ile de France, des solutions existent.

Il en est ainsi, comme le revendique l’association Non au CDG Express, du doublement du tunnel entre les gares de Châtelet et du Nord, ce qui permettrait d’absorber deux fois plus de trafic pour les RER B et D.

Le métro Grand Paris Express (GPE) doit être réalisé conformément à ce qui a été acté.

D’autres propositions sont sur la table pour moderniser les infrastructures existantes, le matériel roulant, réhumaniser les gares et les trains, améliorer le cadencement de certaines lignes…

Nous appelons les citoyens, usagers, salariés, à se rassembler et à nous rejoindre (nonaucdgexpress@gmail.com) pour porter haut et fort l’exigence de l’abandon du CDG Express et de l’utilisation de l’argent public visant à répondre à l’intérêt général en améliorant les transports du quotidien.

Didier Le Reste, président de l’association Non au CDG Express