Le pilote d’ULM, âgé d’une soixantaine d’années, s’est tué en percutant avec son appareil une antenne relais de téléphone, sur le plateau du Mont, à Mareuil-lès-Meaux, jeudi 18 novembre, vers 15 h 30.
Le pilote venait de décoller, cinq minutes plus tôt, de l’aérodrome de Meaux-Esbly, à Isles-lès-Villenoy, lorsque son aéronef a heurté une antenne relais. Le bi-place, équipé d’un transpondeur, était suivi par la tour de contrôle qui annonçait au départ une visibilité de cinq mille mètres et précisait que l’appareil était sur la bonne trajectoire jusqu’à la perte du signal, moment où l’alerte a été donnée.
La gendarmerie des transports aériens (GTA) et le bureau d’enquêtes et analyses pour la sécurité aviation civile (BEA) ont dépêché des enquêteurs sur les lieux pour les premières investigations qui se sont poursuivies toute la journée du vendredi.
Les nappes de brouillard très denses et mobiles, qui réduisent rapidement la visibilité depuis quelques jours dans la région de Meaux, pourraient expliquer le drame.
L’appareil, de marque Sirius, de fabrication tchèque, d’un poids de 300 kg à vide, est un aéronef de classe ULM qui peut voler à la vitesse de 200 km/h.