Claye-Souilly ► Des animaux volés à la mini-ferme du restaurant La Closerie, l’âne et le poney retrouvés sur la RN3 [Vidéo]

 

Des poules et des oies ont été volées à la mini-ferme du restaurant La Closerie, à Claye-Souilly. Les faits se sont produits dans la nuit de dimanche 29 à lundi 30 mars. Le grillage découpé a en outre permis à l’âne, Hector, à la chèvre, Biquette, et au poney, Banzaï, de s’échapper.

Quand Pedro, le patron, est arrivé à son restaurant, lundi matin, il a tout de suite vu qu’il manquait la plupart des animaux dans l’enclos de la mini-ferme, au bout de l’enceinte de l’établissement, à proximité de la RN3. La majorité de ses volailles, une dizaine de poules et oies, a été emportée par les voleurs qui ont découpé le grillage à l’arrière de l’enclos. En le laissant ainsi éventré, ils ont également permis à l’âne et au poney, sans doute apeuré par l’intrusion, de s’échapper. Par chance, un ami de Pedro, taxi, qui passait par-là, l’a appelé pour lui signaler qu’il avait trouvé l’âne sous le pont qui mène au centre commercial les Sentiers. Le poney, lui, était parti plus loin, de l’autre côté, vers le rond point en direction de Chelles. 

Pedro et son ami, à l’aide de leurs voitures, qu’ils ont placées de chaque côté de la route, ont réussi à attraper l’âne dans un premier temps. Pedro raconte : « J’ai enlevé ma ceinture pour pouvoir le tenir une fois que j’ai réussi à m’approcher de lui. Il était manifestement un peu affolé car d’habitude c’est un petit âne très familier et même plutôt pot de colle. J’avoue que c’était pas facile de marcher en le tenant à l’aide de ma ceinture, tout en agrippant mon pantalon pour qu’il ne me tombe pas aux genoux… J’ai ramené l’âne à pied à la maison et puis on est allé chercher le poney. Heureusement qu’il n’y avait quasiment pas de circulation. Ça aurait terrible s’ils avaient causé un accident. « 

Pedro a réparé le grillage découpé. Restaient à l’intérieur les pintades, mais pas le mâle pris par les malfaiteurs, un coq et quelques poules qui, vendredi, continuaient à avertir l’entourage qu’elles venaient de pondre. 

Ce n’est pas première fois que des malfaiteurs viennent voler des animaux à La Closerie. Les propriétaires vont prendre des dispositions afin que ça ne se reproduise plus. Pedro indique : « On va faire venir l’électricité jusque là et on va mettre des caméras et une alarme. On va aussi aménager une haie d’arbustes d’épineux tout autour de l’enclos… C’est quand même malheureux d’en être réduit à faire tout ça. Ce qui me fait mal au cœur aussi, c’est qu’on se doute que les voleurs ne réservent pas aux animaux un sort très enviable. » 

Dans leur enclos, chacun a repris sa place : Hector ne quitte pas les humains d’une semelle et réclame des caresses, Banzaï vient le taquiner de temps à autres, Biquette se chauffe sur une partie en ciment sur laquelle elle se gratouille l’arrière-train, les poules farfouillent le sol, et le coq surveille… 

Pedro, lui, rêve du jour où il va pouvoir rouvrir le restaurant, après le confinement, et agrandir l’enclos de la mini-ferme pour que les animaux puissent se faire admirer par les clients depuis la terrasse ombragée.