Une voiture a été heurtée par un TER à Roissy-en-Brie, à hauteur du passage à niveau de la rue du Général-Leclerc, mercredi 26 février.
Il était 21 h 10 quand l’accident s’est produit. Un TER a percuté une voiture qui se trouvait en partie sur le passage à niveau.
Le train a touché l’arrière du véhicule qui a aussitôt pu repartir et dégager le passage.
A la suite de l’accident, le conducteur du train a été choqué et les cent cinquante passagers qu’il transportait ont été pris en charge par des bus affrêtés par la SNCF.
Le trafic ferroviaire a été interrompu le temps que la police puisse effectuer les premières constatations.
Pendant ce temps, le conducteur de la voiture s’est rendu au commissariat de Pontault-Combault et y a été entendu. Il n’était ni sous l’emprise de l’alcool ni sous celle de stupéfiants.
Selon une source policière, il se serait engagé sur le passage à niveau et aurait été bloqué par une première voiture devant lui, ne pouvant dégager la voie à temps.
Reste à déterminer de manière plus certaine si les barrières étaient abaissées au moment où l’automobiliste est passé.
La scène a dû être filmée par la vidéo-surveillance et devrait permettre d’établir les circonstances exactes de l’accident dans lequel personne, par miracle, n’a été blessé.
Le lendemain, le maire de la commune, François Bouchart, indiquait : « Le conducteur du véhicule venait de forcer les barrières, lorsque le train l’a percuté à l’arrière. Le train s’est arrêté immédiatement, tandis que le conducteur de la voiture a pris la fuite, pour finalement se rendre de lui même, plus tard au commissariat de Pontault-Combault… Le train s’est ensuite arrêté en gare de Gretz-Armainvilliers pour l’évaluation des dégâts et procéder au remplacement du conducteur comme l’exige la procédure. L’automobiliste a forcé les barrières du passage à niveau, et c’est le même problème à chaque fois, c’est delictuel. J’ai participé à une réunion avec la SNCF, où il lui a été répondu que les travaux du passage à niveau n’était pas une priorité pour elle. Toutefois, aujourd,hui, la SNCF, bien qu’elle ne soit pas responsable de ces différents accidents dus à chaque fois à des erreurs humaines, va, en collaboration avec la mairie et les élus, étudier prochainement la possibilité de renforcer encore les aménagements avec la protection du passage à niveau. »