Roissy CDG ► Un enfant a été retrouvé mort dans le train d’atterrissage d’un avion

Un enfant d’une dizaine d’année a été retrouvé mort dans le train d’atterrissage d’un avion, à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, mercredi 8 janvier. Le Boeing d’Air France venait d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. La compagnie déplore « un drame humain ». 

L’enfant, d’une dizaine d’années retrouvé mort, s’était glissé « clandestinement » dans le train d’atterrissage d’un Boeing 777 d’Air France, qui a décollé d’Abidjan mardi soir. L’avion s’est posé sur les pistes de l’aéroport de Roissy peu après 6 heures et le corps de garçon a été découvert aux environs de 6 h 40, dans le puits du train d’atterrissage, selon des sources proches.

A Abidjan, la sécurtié de l’aéroport se demande comment un enfant d’une dizaine d’années a pu accéder à un avion. L’éventualité d’une complicité serait sérieusement envisagée.

Le procédé n’est pas rare et au cours des dernières années, plusieurs passagers clandestins, la plupart du temps des adolescents en provenance de pays d’Afrique, ont tenté le « voyage » vers l’Europe. Ils ont été retrouvés morts, ne pouvant survivre aux conditions infligées au corps humain, particulièrement en raison des températures extrêmement basses qui descendent à – 50°C à l’altitude à laquelle volent les avions de ligne, entre 9 000 et 10 000 mètres. Ils manquent aussi d’oxygène. Les passagers clandestins peuvent également être écrasés dans les soutes de train d’atterrissage, les logements n’étant ni chauffés ni pressurisés. 

Air France confirme que le corps sans vie d’un passager clandestin a été découvert dans le puits du train d’atterrissage de l’appareil effectuant le vol AF703 reliant Abidjan (ABJ) à Paris-Charles de Gaulle le 7 janvier 2020 1/2

— Air France FR (@AirFranceFR) January 8, 2020

Dans les années 2000, le cadavre d’un passager clandestin d’une trentaine d’année, en provenance du Maghreb, était tombé dans la forêt de Montgé-en-Goële, un village proche de Roissy CDG. C’est vraisemblablement au moment de la sortie du train d’atterrissage, au survol de la forêt, que le corps de la victime avait été libéré.