Les quatre cyprès plantés devant la plaque posée en souvenir des quatre soldats martiniquais tués à Boutigny le 15 juin 1940, ont été volés dans la nuit de jeudi 30 à vendredi 31 mai.
Les élus de la commune n’en reviennent pas. Le vol des quatre cyprès plantés en hommage aux quatre soldats martiniquais, Clair Negrobar, Appolinaire André Eniona, Frédéric Joseph Pilibert et Maurille Ernest Himmer, exécutés par les Allemands en 1940, les laissent sans voix.
Jean-Michel Labranque déclare : « Nous sommes atterrés. C’est une honte de ne pas respecter le souvenir des soldats morts pour la France. Ceux qui ont fait ça ont évidemment vu l’occasion de se procurer des arbres facilement. Ils ont dû aller vite car les cyprès n’étaient pas encore enracinés ».
Vendredi matin, Daniel Aubart, vice-président de l’APBA (Association Patrimoine de Boutigny et Alentours) qui avait planté les arbres avec Marc Robin sur la place au carrefour de la Cantine, près du rond point de la la RD 228 et la RD33, a découvert le triste spectacle : l’emplacement vide où s’élevait depuis samedi 4 mai, les quatre jeune cyprès dans l’attente de la cérémonie du 8 mai pendant laquelle la plaque commémorative où figure le nom des victimes a été dévoilée par le maire, Jacques Paultre de la Motte. Le même jour, un hommage national aux quatre soldats, a aussi été rendu à Paris, sous l’Arc de Triomphe.