Le mouvement de protestation lancé par les syndicats représentant le personnel de l’administration pénitentiaire s’est durci, ce matin, jeudi 18 janvier, devant les portes de la maison d’arrêt de Meaux – Chauconin.
Depuis lundi, la grogne ne cesse de monter parmi les surveillants de prison et la maison d’arrêt de Meaux – Chauconin, de même que plusieurs établissements pénitentiaires d’Ile-de-France sont touchés par le mouvement.
C’est l’agression dont ont été victime trois surveillants de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) par un détenu djihadiste, qui a mis, jeudi dernier, le feu aux poudres. L’intervention, mardi 16 janvier, de Nicole Belloubet, ministre et garde des sceaux, n’a pas satisfait les revendications du personnel de l’administration pénitentiaire.
Un feu de pneus et de palette a été allumé sur la route menant à la prison de Meaux – Chauconin, tandis que plusieurs fonctionnaires manifestent depuis 6 heures du matin devant le portail d’accès pour dénoncer leurs conditions de travail. Ils n’excluent pas un blocage total de l’établissement pour une durée indéterminée.