FAITS DIVERS –
La période de chasse s’accompagne souvent de battues organisées. La gendarmerie met en garde les automobilistes sur les accidents de la route provoqués par les sangliers.
Durant le week-end du 18 novembre, cinq accidents dus à des sangliers ont ainsi été enregistrés sur la RN 36 reliant Meaux à Melun, mais aussi sur la D 231, dans le sens Lagny-Provins. Heureusement sans gravité, si ce n’est de la tôle froissée.
Un télescopage avec l’imposant mammifère provoque toujours des dégâts matériels plus ou moins importants, mais aussi des maux de dos ou des douleurs cervicales suite au choc. Il est également fréquent de voir des voitures dans le fossé après qu’elles aient tenté d’éviter l’animal sauvage.
Outre sa masse sombre, que ce soit un mâle ou une femelle (laie), l’animal est difficilement repérable la nuit car les phares des voitures ne se reflètent pas dans ses yeux, à l’inverse des cerfs, chevreuils et biches.
La gendarmerie invite les conducteurs à redoubler de prudence, surtout la nuit, à l’approche des forêts et des campagnes rases.
Il convient tout d’abord de réduire sa vitesse et de surveiller ensuite tout particulièrement les accotements d’où l’animal peut surgir brusquement.
Le sanglier bouge en effet beaucoup en cette période de l’année, en quête perpétuelle de nourriture dès la tombée du jour. Contrairement à une idée reçue, l’animal est craintif et se déplace rarement en journée.
En cas de collision, si le sanglier est mort, l’automobiliste a le droit de le récupérer, à condition toutefois de le signaler à la gendarmerie la plus proche.