FAITS DIVERS – Le coq qui avait disparu avec une poule et cinq poussins de la ferme de Compans dans la nuit du mardi 3 novembre a été retrouvé mort le lendemain par ses propriétaires. Le cadavre de l’animal gisait à une centaine de mètres de son enclos, de l’autre côté de la voie SNCF et du terrain occupé par des gens du voyage. Le préjudice est estimé à 100 euros.
Pour la ferme Chapeau de paille, il s’agit du troisième vol. « Il y a trois mois, on nous a volé des chèvres puis, en septembre, des oies » se souvient dépitée la propriétaire, Isabelle Riché. Elle raconte l’affaire des poules : « Le matin, nous avons constaté que les volatiles avaient disparus. Il n’y avait aucune trace d’effraction. Bien-sûr, ils ne peuvent pas s’envoler surtout que les poussins, âgés seulement de deux jours, avaient été mis dans une cage bien fermée ».
Partie à la recherche des animaux, Isabelle a retrouvé la dépouille du coq dans un pré à la hauteur d’une clôture en barbelés. Les plus belles plumes de l’animal avaient été arrachées. Aucune trace ne pouvait laisser penser qu’il s’agissait du mauvais coup d’un renard affamé. Au cours de la même recherche, Isabelle a aussi aperçu sur un terrain privé voisin la poule et ses poussins disparus.
Elle a réussi à s’en approcher suffisamment pour pouvoir les reconnaître avec certitude puis a prévenu la police. Elle explique : « Lorsque la police est arrivée, les bêtes avaient subitement disparu. Pourtant j’ai bien reconnu mes animaux ».
De son vivant, le coq était magnifique, arborant un plumage noir et mordoré, avec de longues plumes retombant de chaque côté de ses flancs et sur le cou. Mercredi; quand son corps a été retrouvé, il ne restait plus que quelques bouts de plumes mouillées et on voyait bien que les autres avaient été arrachées.
Une plainte a été déposée au commissariat de Villeparisis, mais « sans flagrant délit ou sans butin retrouvé, il est difficile d’accuser et d’arrêter » indique une source policière.
La série de vol commence à décourager l’exploitante. « Nous passons maintenant nos jours à compter les moutons pour vérifier s’il ne nous manque pas ». Elle avait pourtant hâte de commencer son projet de ferme pédagogique permettant de faire découvrir le monde agricole à des écoliers. Elle envisage désormais de tout annuler. « Si ça continue, il n’y aura bientôt plus rien à visiter » lâche t-elle, dégoûtée.