Un spectaculaire incendie s’est déclaré samedi après-midi, 2 mai, dans un bâtiment de l’avenue Galliéni à Meaux. Il était aux environs de 13 heures quand Dimitry Laurence, un habitant du quartier, tandis qu’il marchait sur le trottoir, a aperçu de la fumée qui s’échappait du toit du grand bâtiment gris, au numéro 6 de l’avenue. Les locaux appartiennent au domaine public fluvial de la mairie de Paris.
Il témoigne : « J’ai alerté les secours et j’ai couru après une voiture de la police municipale qui passait par là. Les policiers ne pouvaient pas voir la fumée depuis le véhicule. Si je ne les avais pas arrêtés, ils seraient passés sans voir, involontairement. Ils ont tout de suite appelé des renforts et plusieurs voitures de police sont arrivées ».
Par chance, personne n’a été blessé. L’édifice administratif n’était pas occupé au moment où le feu a éclaté. Eric Relinger, le chef d’exploitation du site qui était d’astreinte pour la semaine, explique : « Le bâtiment est vide depuis jeudi. Moi je devais m’occuper du fonctionnement pour gérer le flux d’eau jusqu’à Paris. C’est une catastrophe : tout est centralisé ici à Meaux et une grande partie des documents qui étaient archivés a été détruite. Les ordinateurs aussi ont été brûlés ».
C’est principalement au rez-de-chaussée que le feu s’est étendu, ravageant tout sur son passage.
Une déviation a été mise en place par les secours afin de permettre aux pompiers d’effectuer leurs manœuvres en toute sécurité et ne pas faire prendre de risque aux automobilistes.
Ainsi, si on pouvait toujours circuler sur la RN3 et dans sa direction, en sortant de Meaux, les véhicules étaient interdits sur l’avenue Galliéni et la D 330, vers Crégy-Lès-Meaux. Il fallait faire le détour par le cours Pinteville et le Parc Frot pour rejoindre la route de Senlis.
Le lieutenant Stéphane Guay, des pompiers de Chessy, a indiqué : « Le bâtiment s’étend sur 400 à 600 m2. Nous avons fait intervenir l’échelle pivotante et deux fourgons. Quatre centres de secours ont été sollicités : Meaux, Chessy, Saint-Germain-sur-Morin et Dammartin-en-Goële ».
A 16 heures, les soldats du feu étaient toujours sur place et luttaient contre la fumée noire qui s’échappait encore par endroits.
La galerie photo © Marie-Cécile Meyer