C’est dans une rue du village où il habite, Oissery, qu’un conducteur n’a « pas très bien » maîtrisé son chien. Mardi 18 août, à 18 h 30, tandis que le maître se trouve au volant du véhicule et roule la fenêtre ouverte, son chien, apercevant sur le trottoir un congénère en compagnie de ses propriétaires, bondit. Il veut s’en prendre à l’animal des passants.
Voyant son chien descendu en cours de route, le conducteur gare la voiture et va récupérer sa bête. Rapidement, les maîtres de l’autre chien s’aperçoivent que l’automobiliste s’apprête à reprendre le volant alors qu’il présente tous les signes de l’ivresse et plus particulièrement une élocution des plus compliquées.
Comme la morale alliée à la prudence le veulent, les passants indiquent à l’homme saoûl qu’ils vont appeler les gendarmes. Et là, ils expliquent qu’il ne peut pas attendre les militaires étant donné qu’il n’est pas dans un état « adéquat »…
Le bonhomme rentre chez lui et c’est là que la maréchaussée le retrouve quelques instants plus tard. La vérification de son taux d’alcoolémie confirme que l’Ostéracien est bien au-delà de la norme, la mesure affichant 2, 42 g d’alcool par litre de sang. Pas étonnant que la diction du monsieur fut laborieuse.
Les gendarmes l’ont placé en garde à vue, lui ont confisqué son permis de conduire et il a reçu une convocation en justice pour le 17 novembre.
La morale de l’histoire : Qui veut conduire serein ne laisse par la fenêtre de la voiture son chien… et surtout ne boit pas d’alcool.