Tribune libre ► Chantal Brunel n’a « pas de rancœur »

 Chères Buxangeorgiennes, Chers Buxangeorgiens,

J’ai été fière de vous servir et c’est avec une grande tristesse que j’ai quitté le poste de maire de Bussy en décembre 2016.

Reste une immense déception pour moi de ne pas avoir pu démontrer le grand travail réalisé en si peu de temps, en particulier pour le redressement de nos finances et de n’avoir pas su vous convaincre que la démarche entreprise était la bonne. La campagne a été rude.

Pensant à la dignité du débat et à vous, je n’ai pas répondu aux attaques odieuses. La vie politique est faite de victoires et de défaites. Je n’ai aucune rancœur et je souhaite le meilleur pour les Buxangeorgiens.

Comme annoncé, je suis candidate à la députation dans notre circonscriptionavec l’investiture « Les Républicains » pour représenter la droite et le centre. Cette investiture m’a été confiée quatre fois à l’unanimité : au niveau départemental, à la commission nationale d’investiture et confirmée définitivement par le Conseil National le 14 janvier.

Mon premier objectif, si vous m’élisez est d’être le plus utile possible pour défendre les territoires de notre circonscription au niveau national et en particulier notre ville.

Pour cela, je serai avant tout à votre écoute pour élaborer mon programme.

Naturellement, dans le cadre de l’élection présidentielle, je m’engage derrière le candidat de la droite et du centre.

Oui, notre pays est dans l’attente d’un profond renouveau, d’un vrai renouveau.

Mais méfions-nous du populisme qui flatte et attise les colères, les revanches.

Attention aux vendeurs de rêves, attention à ceux qui, hors des partis traditionnels, se proclament différents et l’unique recours à tous vos problèmes,car les réalités s’imposent toujours qu’on le veuille ou non et écartent les rêves.

Je vous présenterai pour les élections législatives des engagements précis que je tiendrai comme je l’ai toujours fait dans tous les mandats que vous m’avez confiés. Mais j’ai besoin de vous pour les préciser.

Ma connaissance et mon expérience de nos territoires me permettent d’ores et déjà d’identifier des préoccupations essentielles tant au plan local que national.

L’emploi : C’est la première inquiétude des Français pour ceux qui en sont privés mais aussi pour ceux qui sont dans la crainte de perdre un emploi pour eux-mêmes ou leurs proches et aussi pour ceux qui subissent des temps de transport inacceptables avec des RER défaillants.

C’est la déception majeure des 5 ans de socialisme avec un grave échec sur ce sujet malgré des dépenses considérables.

La sécurité, comme vous le savez, est un sujet sur lequel je me suis toujours investie.

En tant que maire : plus d’occupations illégales de gens du voyage sur notre commune, une police municipale armée et professionnalisée, un taux d’élucidation des délits doublé…

En tant que députée, j’avais obtenu et fait acter les crédits pour la création du commissariat de Torcy, il n’est toujours pas construit. Hélas, mon successeur PS n’a pas poursuivi mon travail. Il a même laissé fermer le poste de police de Ferrières.

Demain, je me battrai pour la construction d’un commissariat dans notre ville.

Par ailleurs, il faudra revenir sur les lois laxistes de ce gouvernement.

L’immigration illégale, devra être combattue avec détermination, ce qui n’a pas été le cas, et il faudra mettre en place un contrôle efficace des frontières et sur notre territoire.

Vous savez que je suis attachée au respect des cultures, des religions, des origines diverses, au dialogue et à la compréhension, au vivre ensemble mais sans jamais transiger sur nos valeurs.

Chantal BrunelDans mon mandat précédent de députée, je me suis fortement engagée pour la cause des femmes : égalité salariale, égalité des chances, lutte contre les violences… Il faut combattre une nouvelle soumission de la femme enfermée dans des murs : interdite de jupe, de bistrot… Ce combat sera le mien.

Enfin, notre démocratie a besoin d’être renouvelée.

Les nouveaux modes de communication, comme le numérique, permettent de consulter la population, d’associer les citoyens, de les faire participer. C’est cette voie qu’il faut explorer.

Il y a bien d’autres sujets. Je m’arrête là, mais n’hésitez pas à me donner vos propositions.

J’engage dès aujourd’hui un large débat avec toutes et tous.

Fidèlement vôtre

Chantal Brunel